| J’ai pas la vie qu’est trop facile
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| Je sais même plus si c’est ça une vie
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| Je suis pas près d'être moins triste surtout quand je te vois
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| J’ai pas la vie qu’est trop facile
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| J’ose plus bouger d’un cil
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| De peur de passer sous le métro
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| Ou de me faire écraser par un piano
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| Tu ouvres les ailes et Tu t’envoles
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| Je voudrais te suivre mais je pèse des tonnes
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| J’habite sur tétanos boulevard
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| Là où l'élan des femmes se suspend au dernier instant
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| Comme happés elles disparaissent
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| Maudit boulevard du crime
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| Où l’on cherche qui l’assassin, qui la victime
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| On est tous un peu les deux
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| Le point commun c’est qu’on n’est pas heureux
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| La vie, elle te fait pas de cadeaux
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| Ou alors elle t’en fait trois
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| La mort, la mort et la mort de l'âme du coeur et du corps
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| Et ces trois cadeaux maudits, je les ai fait moi aussi
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| Comprends que ça pèse sur mon sourire
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| Que ça me donne juste l’envie d’en finir
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| Je te connais pas, je ne t’ai jamais vue
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| Mais si un soir au coin de ta rue
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| Tu t’accroches au feu dans mes yeux
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| Ecoute ta peur au fond de ton coeur
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| C’est le regard d’un naufrageur
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| Qui d’ici jusqu'à la mer
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| J’ai cramé toute ma garrigue
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| Qui d’ici jusqu'à l’enfer
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| Y a plus qu’un pas dans le vide
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| Alors ouvre tes ailes et envole-toi
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| Ne me laisse pas te suivre ou tu pèseras avec moi |