| Mon fils, il faut que tu saches
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| Cet homme entre les mains du fossoyeur
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| Cet homme n'Ã(c)tait pas un lâche
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| Il est mort pour sauver son honneur
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| Mon fils, tu ne peux pas comprendre
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| Si cet homme a dÃ" prendre son fusil
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| C'Ã(c)tait pour mieux se dÃ(c)fendre
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| Et c’est lui qu’on enterre aujourd’hui
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| Car des hommes venus du nord
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| Oui des hommes qui volent et qui pillent
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| Ont incendié sa maison, ont ravagé la moisson
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| Et ont fait pleurer sa fille
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| Et ces hommes et ces hommes courent encore
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| Mon fils, tu vois cette femme
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| Peut être fière de lui dans son malheur
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| Sa vie se termine en larmes
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| On enterre la moitié de son cÅ"ur
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| Mon fils, tu vois ces couronnes
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| Te prouvent qu’il n'Ã(c)tait pas seul dans la vie
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| Ecoute la cloche qui sonne
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| Même le bedeau Ã(c)tait son ami
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| Car des hommes venus du nord
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| Des hommes de sang et de haine
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| Par une nuit tranquille, ont traversé la ville
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| Et ont dÃ(c)truit son domaine
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| Et ces hommes et ces hommes courent encore
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| Mon fils, il faut que l’on rentre
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| Ce n’est pas un spectacle pour un garç on
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| Mon fils, il faut que l’on rentre
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| Car ta mère nous attend à la maison |