Au réveil, c’est du Brassens quand j'émerge encore loin des gens
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Ça met trois claques au sommeil, puis ça démarre intelligent
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Parce que, Brassens, c’est du pain chaud sur lequel tu mets du miel
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Ça sent l’café expresso comme un XXX essentiel
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Une fois les neurones bien secoués, c’est l’heure du réveil musculaire
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Après la douche, c’est NTM qui fait bouger mes maxillaires
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C’est l’heure de s’remplir d'énergie pour la journée et ses coups bas
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C’est l’heure du flow et des gros bras, et s’rappeler aussi que je viens d’là
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Quand j’prends l’volant sur l’périph', faut que j’continue la série
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Du gros son sur chaque texte, alors c’est l’heure de Kery
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Car c’est la bande originale du paysage tout autour
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Le bitume prend l’micro quand j’suis à Porte de Clignancourt
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À chaque saison, la césure a ses airs de fête
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Elle a raison, ça rassure, c’est bien l’heure des poètes
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À chaque saison, la césure a ses airs de fête
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Elle a raison, ça rassure, c’est bien l’heure des poètes
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Midi: c’est l’repos du guerrier, la pause du dragon
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Et la lumière qui s'épaissit, et Ferrat qui chante «Aragon»
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Des mots tranchant et la voix chaude, quand le feu rejoint l’eau
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Le soleil est juste au-d'ssus, y’a aucune ombre au tableau
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À l’heure du dessert, c’est évident, c’est Aznavour
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Les p’tits plats sont dans les grands, y’a l’gâteau qui sort du four
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Un repas sans dessert, c’est une compil' sans «La Bohème»
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L’institution dans l'élégance, des profiteroles avec la crème
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Quinze heure trente: plein soleil, j’veux du solide, pas du frêle
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C’est bien l’heure du grandiose, du spacieux, c’est du Brel
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La poésie qui s’envole et t’emporte en un instant
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À Vesoul, à Amsterdam, avec Mathilde et à mille temps
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À chaque saison, la césure a ses airs de fête
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Elle a raison, ça rassure, c’est bien l’heure des poètes
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À chaque saison, la césure a ses airs de fête
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Elle a raison, ça rassure, c’est bien l’heure des poètes
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Quand le soleil part à reculons, c’est p’t-être mon moment préféré
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Une atmosphère comme du coton, et la lumière un peu biaisée
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C’est l’heure de tous les états d'âme où je ressens le poids de chaque mot
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C’est l’bon climat, messieurs-dames, pour pouvoir écouter Renaud
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Renaud, c’est la tempête dans la douleur du crépuscule
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C’est un cœur de moineau dans la poitrine d’Hercule
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C’est la rage et la tendresse, il y a trente ans, il a écrit
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Des trucs qui, chaque jour, m’aident à comprendre c’que j’fous ici
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Et, lors du règne de la nuit, quand la lumière s’habille en noir
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Et pour trouver l’accord parfait entre quiétude et cafard
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Il nous restera ça, le corps caché sous les draps
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Une enceinte au bout des doigts qui fait chanter Barbara
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À chaque saison, la césure a ses airs de fête
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Elle a raison, ça rassure, c’est bien l’heure des poètes |