On l’a dit à la grand-mère
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Qui l’a dit à son voisin
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Le voisin à la bouchère
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La bouchère à son gamin
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Son gamin qui tête folle
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N’a rien eu de plus urgent
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Que de le dire à l'école
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À son voisin Pierre-Jean
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Clémence Clémence
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A pris des vacances
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Clémence ne fait plus rien
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Clémence Clémence
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Est comme en enfance
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Clémence va bien
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Ça sembla d’abord étrange
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On s’interrogea un peu
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Sur ce qui parfois dérange
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La raison de certains vieux
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Si quelque mauvaise chute
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Avait pu l’handicaper
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Ou encore une dispute
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Avec ce brave Honoré
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Puis on apprit par son gendre
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Qu’il ne s'était rien passé
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Mais simplement qu'à l’entendre
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Elle en avait fait assez
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Bien qu’ayant toutes ses jambes
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Elle reste en son fauteuil
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Un peu de malice flambe
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Parfois au bord de son œil
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Honoré c’est bien dommage
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Doit tout faire à la maison
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La cuisine et le ménage
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Le linge et les commissions
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Quand il essaie de lui dire
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De coudre un bouton perdu
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Elle répond dans un sourire
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Va, j’ai bien assez cousu
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C’est la maîtresse d'école
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Qui l’a dit au pharmacien
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Clémence est devenue folle
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Paraît qu’elle ne fait plus rien
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Mais selon l’apothicaire
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Dans l’histoire le plus fort
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N’est pas qu’elle ne veuille rien faire
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Mais n’en ait aucun remords
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Je suis de bon voisinage
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On me salue couramment
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Loin de moi l’idée peu sage
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D’inquiéter les brave gens
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Mais les grand-mères commencent
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De rire et parler tout bas
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La maladie de Clémence
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Pourrait bien s'étendre là
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Toutes les Clémence
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Prendraient des vacances
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Elles ne feraient plus rien
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Toutes les Clémence
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Comme en enfance
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Elles seraient bien
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Toutes les Clémence
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Prendraient des vacances
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Elles ne feraient plus rien
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Toutes les Clémence
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Comme en enfance
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Se reposeraient enfin |