Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни J'ai vu trop de frères partir, исполнителя - Scred Connexion. Песня из альбома Du mal à s'confier, в жанре Иностранный рэп и хип-хоп
Дата выпуска: 15.12.2011
Лейбл звукозаписи: Scred Produxion
Язык песни: Французский
J'ai vu trop de frères partir |
Écoute ça ! |
C’morceau c’est pour tous les frères, jeunes ou vieux, d’ici ou d’ailleurs…qui |
sont partis |
Aujourd’hui la vie peu d’entre nous la prend en sérieux |
J’ai pas envie d’faire comme tous ces jeunes, j’veux mourir vieux |
Voir tout c’qu’il nous arrive, sur ce j’remercie Dieu |
D'être là, ça va mal mais souhaite qu’un jour ça aille mieux |
Y en qui partent, qui reviennent qui tapent le grand saut |
Y en qui partent, qui reviennent plus qui nous regardent d’en haut |
J’ai tellement vu d’frères partir |
J’me demande si certains trouveront le sourire |
En tout cas c’est sur que doit pas être pire |
J’ai vu trop d’frères partir en prison, en martyr |
Par mon art à satires, j’en use pour des satyres |
Les mots s’attirent, cache la tête désormais ça tire |
Le climat effroyable, s’alourdit s’empire |
L’empire des tragédies et crimes, les pires s'érigent |
Est-ce un cauchemar, un bonheur aride avide que vis-je? |
Souillé, soulé sur les rotules, les pressions des poulets |
Hommage à Abbas, Doumam’s et Soulé |
Je croyais mon tour avant l’leur |
Avouons-le, beaucoup d’frères nous quittent avant l’heure |
Quand un gars y part, c’est toute sa famille qui flanche |
Commence l’aventure noire et la mère passe des nuits blanches |
Elle s’demande, si son fils a eu l’temps de |
Satisfaire tous ses caprices, on aura l’meilleur en évitant l’pire |
Mais ici c’est la merde on vit d’dans et ce n’est pas évident |
Y a le mal qui nous guette |
Tous et qui nous pousse à agir entre nous comme des bêtes |
Bon j’avance tant qu’l’avenir n’est pas sombre |
Si j’meurs demain tant pis j’aime pas la vie de toute façon |
Bavure, drame, haine, bombe, verdict |
Suicide, drogue, règlement d’compte |
Le deuil est promis quelques soient nos erreurs commises |
Donc on s’domine depuis l’jour où nos mère nous ont nommés |
Elles nous ont rien promis sauf l’habitude de courir sans record |
On fuit encore et encore pour mourir sans remord |
Du rap documentaire nourrit à l’autopsie d’une vie dure |
Notre âge dans l'écriture et les mixture |
L’uniforme tourne, la haine fait couler l’sang |
Dédié aux vies courtes et aux familles des absents |
Waaleche hak ketrou gtilete? |
Fe 18 ya bedete? |
Li nseqsi alih, ygoulou ‘'mat tab ou frat" |
J’ai vu plus d’un frère partir dans les rues d’Barbes |
A causes de vieilles embrouilles comme pour Abbas |
J’ai vu plus d’un frère partir à cause de mecs sans état d'âme |
Comme ce flic d’la BAC qui a tiré sur Souleymane |
J’ai vu plus d’un frère partir parce qu’on s’sert jamais les coudes |
Rien ne s’rait arrivé si on aurait été là pour Miloud |
J’ai vu plus d’un frère partir à cause de bavures policières |
Mamadou poussé d’un toit, fait une chute meurtrière |
Plus d’un frere partir pas morts de vieillesse |
Plus d’un frère partir partout dans cette France |
Plus d’un frère partir, plus d’un frère partir |
J’ai vu plus d’un frère partir laissant un tas de vieux souvenirs |
Dur d’avaler cette hypocrisie constante |
Cette p’tite garce pour bon dans l’attente qu’on se manque |
Marre de ce trop plein de rien |
D’les voir rire quand j’pleure ça faut plus m’dire que ça fait rien |
Nos cœurs saignent de tous ces potes partis sans s’plaindre de rien |
Vu qu’la vie y a plus rien à en craindre |
Pour ne jamais oublier j’ai une mémoire vive de 32 méga |
Qui a pour objectif remplacer au moins 32 d’tes gars |
La vie sociale, le système carcéral |
A détourné plus d’un d’mes frères dans une spirale infernale |
Mohamed sur l’instrumental en scred |
Trouve le remède pour pas finir comme Kelkal |
J’envois un SOS du plus profond d’Barbes |
Quartier sous surveillance des RG, c’est jamais RAS |
Appelle le 17, qu’la police y courre |
Les schlagues en manque, ça crie ‘'le crack c’est cool !'' |
Malgré les cars de CRS, paysage lugubre |
Au beau milieu d’Paris, handek ici |
Trop d’frères sont partis atteints par leurs produits |
Y a plus rien à faire |
Y a surement mieux à faire que s’mettre à la merci des fantaisies d’la vie |
Et puis c’est pas aussi simple, on part pas à un moment choisi |
Paris, 18, Bes-bar, et ses bavures silencieuses |
Et toujours plus de flics, fruit de cette politique prétentieuse |
Ils revendiquent le droit au calme mais nous on a même pas où crécher |
Dans nos rues la came pourtant c’est nous les premiers touchés |
On flirte avec le mal et c’est eux qui s’plaignent |
Alors qu’on en bas ça s’plante c’est pas eux qui saignent |
Mais qu’est-ce qu’ils veulent? Attaquez vous à ceux d’vot’taille |
Sinon on rentre dedans à base de coups d’tête et de box-thai |
Barre pas la route, quand on avance, défends nos intérêts |
C’est pour les gars en cage, les mères en pleurs et les frères enterrés |
Waaleche hak ketrou gtilete? |
Fe 18 ya bedete? |
Li nseqsi alih, ygoulou ‘'mat tab ou frat" |
''Wo yo''! Envahissons Babylone, agissons comme un lion |
Dans la jungle après sa proie ça fait ‘'Wo yo'' (X3) |
J’ai vu trop d’frères partir, j’ai vu trop d’frères mourir |
Tout ça pour un rien, hé |
J’représente les miens en plus les keufs |
Assassinent, ce que je te raconte c’est pas du bluff |
Ça vient du 7.5.0.1.8 ème arrondissement |
Ici le temps c’est l’argent |
Aujourd’hui pourquoi nos frères sont en son-pri? |
Pourquoi nos frères sont partis, pourquoi certains ont fui? |
Parce qu’au 18eme c’est d’la caille ou parce que c’est la maille? |
Qu’est-ce que tu crois? ici les frères n’ont pas l’choix |
S’mettent dans des chemins qui ramènent à la mort |
En croyant qu’ils vont y trouver l’trésor |
J’sais pas c’qui s’passe, dans ma rue y a trop d’choses qui déconnent |
Des frères qui partent jeunes, trop tôt leurs heures sonnent |
Ils laissent des mères seules avec un courage froid |
Des mecs dégoutés du système qui marche pas droit |
Demande aux reufs ici s’ils méritaient c’qu’ils ont obtenu |
La police tue, ça on l’a vu |
Et la vérité faut pas nous l’enlever |
J’sais pas où cette folie va nous emmener |
On m’a dit que mon pote a glissé d’un toit |
Qu’ils s’faisait sé-cour par les keufs et toi t’en penses quoi? |
J’dédicace c’couplet aux disparus |
Aux larmes des âmes qui tombent comme la pluie dans nos rues |
Waaleche hak ketrou gtilete? |
Fe 18 ya bedete? |
Li nseqsi alih, ygoulou ‘'mat tab ou frat" |
Un frère va tirer, une mère va pleurer |
C’est son fils qu’on va enterrer |
A croire que l’Sheitan amorce son final processus |
Bêtise ! Comme y’a jadis c’est bien Rémus qui a tua Romulus |
Trop d’mes frères sont partis pour l’Eternel |
Paix à leurs familles j’en suis navré |
Frère repose en paix ! |
En leur mémoire j’m’exprime le cœur douloureux |
Mes pensées tellement intenses ont infecté mon système nerveux |
Ouais y a de quoi, mourir avant son heure c’est l’pire des malheurs |
Au rendez-vous la faucheuse arrive toujours à l’heure |
A Boussou, Abbas, aux disparus aux enfants d’Barbes |
Saydou, v’la l’album d’la Scred j’reviens |
Je te parle des frères qui partent et qui reviennent plus |
Le temps avance, y en a de plus en plus |
On va droit vers l’avenir, c’est pas l’moment d’décorner |
Des frères qui cannent j’en ai vu j’en connais |
Plein ! Avec tout ça qui est-ce qui sait qu’est c’qu’on s’ra demain? |
Mais dis-leur, qu’on veut pas tous finir dealer |
Faudra leur dire, j’ai 16 piges mais des vies j’en ai vu partir |
Waaleche hak ketrou gtilete? |
Fe 18 ya bedete? |
Li nseqsi alih, ygoulou ‘'mat tab ou frat" |
Dès l’début, ici j’ai su que pour nous, j’t’ai perdu, pourri ! |
Par l'âme, nombre de population, attention ! |
Sur son vénère sur instru j’pense j’calcule |
Mais tout va mal ! |
Lâche un texte comme une larme |
Mes doigts comme une seule arme |
Pour tous mes frères disparus |
Parus comme une image de mon cœur, Fatiha |
Pour ceux partis sur cette terre d’bâtards |
Je vois trop d’frères partir, sacrifiés sur l’autel des illusions |
A des vieux de dettes et victimes de corruption |
Déchirure entre le bien et le mal, d’où naisse la confusion |
Privés de toute logistique, et fac à la logique flic |
S’ensuivent logiquement les contusions et les contorsions |
Car c’est le courant que se faufilent le mensonge et les confessions |
Concluons même s’il est trop tot de parler de conclusion |
Que pour le moment… |
J’ai vu tant de gens dont je n’ai pu m’empêcher de me dire qu’ils sont morts |
bêtement |
Mais la mort fait partie d’la vie et c’est c’qui fait qu’on peut rien contre |
celle-ci |
On n’en choisit ni l’heure ni l’endroit |
La manière peut-être mais l’affirmer j’en ai pas le droit |
Pas plus que juger la mort d’autrui |
Ou encore d’attenter à la vie d’autrui |
Je ne peux que laisser à chacun le soin en mon âme et conscience de discerner |
ce qu’il le fortifie de c’qu’il le détruit |
Waaleche hak ketrou gtilete? |
Fe 18 ya bedete? |
Li nseqsi alih, ygoulou ‘'mat tab ou frat" |
Souleymane, Mamadou, Abbas, Mouloud, Dadi, Djamel Tarzan et tous ceux qu’on |
oublie paix à leurs âmes… |
Repose en paix |