Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни L'évangile (selon Robert), исполнителя - Michel Sardou. Песня из альбома Hors Format, в жанре Поп
Дата выпуска: 29.11.2018
Лейбл звукозаписи: Mercury
Язык песни: Французский
L'évangile (selon Robert) |
Je me souviens d’une fille blonde\nMais je ne sais plus son nom\nNous l’avons tous connue\nC’est le premier amour volé\nCelui qui nous envoie au bout du monde\nChercher des allumettes\nC’est fou comme les tabacs sont loin\nDans les hôtels paumés\nJe l’ai gardée autant que j’ai pu\nEt puis à cause du temps\nUn soir je l’ai perdue\nAu hasard d’une rencontre\nOn ne se souviendrait plus\nLe temps passe, on oublie\nEt on ne reconnaît rien\nÇa va de la blonde de sa vie\nA celle de c’matin\nLes vies débiles\nDéfilent et on oublie…\nJe me souviens d’un connard\nQui n’pouvait pas m’pifer\nNous l’avons tous connu\nC’est l’premier gros qui aime cogner\nCelui qui nous envoie au fond d’la cour\nPour ne pas l’croiser\nC’est fou ce qu’il y a comme cons\nQui deviennent bacheliers\nJe l’ai haï autant qu’j’ai pu\nEt puis à cause du temps\nUn jour il s’est perdu\nMême si je l’retrouvais\nJe ne m’en souviendrais plus\nLe temps passe, on oublie\nEn plus on ne reconnais rien\nÇa va du premier abruti\nA celui de demain matin\nLes vies débiles\nDéfilent et on oublie…\nQuand c’est fini, c’est pas fini\nL’eau devient mer et revient pluie\nLes filles, l’alcool, la coke, les matins gris\nEt puis sa femme qui n’attend plus\nQui s’tire avec un inconnu\nSeuls les chagrins restent à leur place\nAvec leur sales gueules dans la glace\nJe me suis juré cent fois\nDe remettre tout à plat\nNous avons tous fait ça\nJe jure de n’plus jamais jurer\nCe genre de truc qui vous envoie\nAu bout du monde\nPour vous vider la tête\nC’est fou comme les alcools sont vagues\nA 47 degrés\nJ’ai encaissé autant que j’ai pu\nEt puis à cause du temps\nUn soir je n’ai plus bu\nJuste pour accompagner\nUn verre d’eau whiskysée\nLe temps passe on oublie\nEt on n’reconnaît rien\nÇa va d’la blonde à l’abruti\nJusqu’aux voyages au bout de la nuit\nLes vies débiles\nDéfilent et on oublie… |