| Je tourne en rond comme la terre ou l’univers, et mes remords ondulent
|
| mécaniquement
|
| Pour gagner, j’attendrai pas un signe des étoiles ou bien leur ré-alignement
|
| Tu peux fouiller dans tes souvenirs, car t’enivrer d’une illusion réparera tes
|
| plaies
|
| Mais provisoirement, car ça n’est pas réel
|
| Et l’autre jour, allongé dans un parc, je contemplais l’immobilité des nuages
|
| C'était tellement prenant que, pendant un moment, j’ai oublié de vivre
|
| J’ai oublié de vivre, comme quand j'étais petit
|
| Quand je n’me souciais pas de c’que j’allais devenir
|
| J’ai oublié de vivre
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant
|
| Le bonheur il y a des jours avec et des mois sans
|
| Messieurs, à mes yeux, vous connaissez parfaitement ce genre d'émotions
|
| La mission, étant de pouvoir détenir le plus de gains provenant de la moisson
|
| Si comme Akhenaton, je ponds des classiques et puis que je canne à temps
|
| Ou bien, si je suis connu tôt, je sais que je me demanderai:
|
| «Lindo, connais-tu la joie de partir vers d’autres terres, incognito ?»
|
| Pour me révolter, je fais de mes mots des revolvers
|
| Si je suis tombé par terre, c’est pas la faute à Voltaire
|
| Relation épistolaire histoire de tirer un trait, sans manier le pistolet
|
| L’inspiration me provient toujours dans mon labo de la nuit
|
| Pour la puiser je dois plonger dans les limbes de l’ennui
|
| Et je n’arrêterai jamais d’aller plus loin
|
| Je continuerai d'écrire, dans le café du coin
|
| Non je n’arrêterai jamais d’aller plus loin, je continuerai d'écrire
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant
|
| J’ai oublié de vivre, le temps d’un instant, j'étais redevenu ce môme insouciant |