Elle avait tout pour plaire
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Elle est tombée sous le charme
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Il est reparti comme la mer
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Elle avait tout pour plaire
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C'était la plus belle des sirènes
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Elle a rencontré ce pirate un soir
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Quelque part, dans les remparts de la Rochelle
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Joli marin, elle avait les yeux rivés sur l’ancre
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Tatouée sur son bras
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Quelques bières, des promesses
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Et voilà déjà la belle qui se jette dans ses draps
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Il était très fort, elle était en détresse
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Il connaissait le grand Nord, elle traversait le désert
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En échange de ses faiblesses, il lui a promis un trésor
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Il lui a dit: «Tu es ma perle, tu es mon âme»
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Il lui a dit: «Tu es mon sel, tu es mon sable
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Et quand je n’avance plus, tu es ma voile
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Et si je suis perdu, tu es mon phare»
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Pauvre sirène d’eau douce, elle a cru ce pirate de rivière
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Elle a bu ses paroles d’eau de mer
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Il lui a offert un bouquet d’anémones venimeuses
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Il ne voulait plus jouer le rôle de l’homme merveilleux
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Il a gravé «je t’aime» sur un galet
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Juste avant de s’en aller
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Il l’a laissé en larmes sur la plage
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Et depuis la voilà qui attend le raz-de-marée
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Elle avait tout pour plaire
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Elle est tombée sous le charme
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Il est reparti comme la mer
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Elle avait tout pour plaire
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Elle est tombée sous le charme
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Il est reparti comme la mer
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Château de sable, château de sable
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Château de sable, château de sable
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Faut la voir, qui pagaie toute seule
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Elle se méfie même de son équipage
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Et le soir, quand vient l’orage
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Elle se referme sur elle comme un coquillage
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Elle ferait tout pour l’entendre encore
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Non plus personne ne l’attend au port
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Elle était reine un jour, la voilà en galère
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Elle a la haine d’amour, c’est pire qu’un mal de mer
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Elle fonce à travers la brume, échappe à sa tristesse
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Une naufragère de plus, des épaves par dizaines
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Bercée par le bruit du vent, le temps et la vitesse
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Il paraît trop grand, son bateau sans capitaine
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Et souvent le soir, elle en perd la raison
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Les étoiles n’entendent pas ses vœux
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Elle a tellement fixé l’horizon
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Que ses yeux sont devenus bleus
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Elle se revoit écrire leurs noms dans le sable
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Prédiction d’une histoire éphémère
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Et le soir quand vient la marée basse
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Elle se retrouve face à un tas de bouteilles à la mer
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Et elle copie son prénom dans son journal de bord
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Elle aurait tout fait pour éviter qu’il parte
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Elle a encore espoir de trouver son trésor
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Mais en partant, il a déchiré la carte
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Jolie sirène, qu’un pirate a maudit
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Recherche un corsaire pour voyager
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Mais ce qu’elle ne nous avait jamais dit
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C’est qu’elle ne sait pas nager
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Elle avait tout pour plaire
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Elle est tombée sous le charme
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Il est reparti comme la mer
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Elle avait tout pour plaire
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Elle est tombée sous le charme
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Il est reparti comme la mer
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Château de sable, château de sable
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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Château de sable, château de sable
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Elle s’est écroulée comme un château de sable
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La mer est grande, et elle l’emportera
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Avec le temps, ma belle ne t’en fais pas
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La mer est grande, et elle l’emportera
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Avec le temps, ma belle ne t’en fais pas
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La mer est grande, et elle l’emportera
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Avec le temps, ma belle ne t’en fais pas |