| Texte: Martial Tricoche |
| Musique: Cédric Soubiron, Frédéric Helbert |
| Batterie: Laurent Faucheux — Basse: Laurent Vernerey |
| Guitare: Eric Tressard — Flûte: Bruno Le Rouzic |
| Violon: Grégor Gandon |
| J’ai tant vécu de choses |
| J’ai tant vécu de galères |
| C’est ce que dit ma prose avec mon style et mon vocabulaire |
| J’ai eu des hauts et des bas, tu peux comprendre ça |
| Écoute petit, la vie de celui qui pose sa voix |
| Saint Denis m’a vu naître, il y a quelques temps déjà |
| Je ne savais pas qu’un celte sommeillait au fond de moi |
| Ma jeunesse était vraiment curieuse |
| La seule culture que j’avais, c'était les cités de Villetaneuse |
| Je me souviens du gamin que j'étais à l'époque |
| Je me souviens encore du premier choc autour des blocs |
| Des cités enchantées, des forêts bétonnées |
| C’est là qu’on a soudé les pieds à beaucoup de jeunes du quartier |
| Et pourtant la meute a continué sa ronde |
| Encore plus unie que les chevaliers de la Table Ronde |
| On était fort, personne nous mettait à l’amende |
| Paris n'était pas pour nous Forêt de Brocéliande |
| J’dédicace ceci à tous les miens |
| À tous les gens qui me connaissent bien |
| À tous mes potes et mes frangins |
| À toutes les personnes, même ceux que j’ai perdu de vue |
| À tous les individus qui peuplent ma Tribu |
| J’dédicace ceci à tous les miens |
| À tous les gens qui me connaissent bien |
| À tous mes potes et mes frangins |
| À toutes les personnes, même ceux que j’ai perdu de vue |
| À toutes les individus, à toute ma Tribu |
| L’adolescence, l'âge des conneries |
| Je n’ai pas pu y échapper, et moi aussi j'étais aigri |
| Comme certains jeunes que vous voyez traîner la journée dans les rues |
| Comme des âmes perdues |
| Je sais de quoi je parle, je sais ce que je dis |
| N’oublie pas que Martial raconte parfois des parties de sa vie |
| Alors ne me prend pas pour le garçon bon et gentil |
| Et sache que du moine, je ne porte que l’habit |
| Je sais que j’ai une tête à habiter un jolie pavillon |
| Mais malheureusement j’ai du m’adapter aux tours de béton |
| Qui ont rythmé ma vie depuis tout petit |
| Avec ma mère, mes quatre frères, dans une cité: oui j’ai grandi |
| Je vis toujours des choses, je vis toujours des galères |
| C’est ce que dit ma prose, avec mon style et mon vocabulaire |
| Encore des hauts et des bas, tu peux comprendre ça |
| Écoutes petit, la vie de celui qui pose sa voix |
| Saint Denis m’a vu naître il y a quelques temps déjà |
| Je ne savais qu’un celte sommeillait au fond de moi |
| Ma jeunesse était vraiment curieuse |
| Je suis devenu un homme, j’habite toujours à Villetaneuse |
| J’dédicace ceci à tous les miens |
| À tous les gens qui me connaissent bien |
| À tous mes potes et mes frangins |
| À toutes les personnes, même ceux que j’ai perdu de vue |
| À tous les individus qui peuplent ma Tribu |