| Je veux chanter, je veux te faire oublier
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| Ton âme en peine, ton manque de veine
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| Je veux chanter et te baratiner, demain sera parfait
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| Je veux chanter, je veux te faire t’agiter
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| Sur les décombres de notre monde
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| Je veux chanter et je veux t’faire chanter, demain, je m’y remets
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| Les pugilats, les combats, les arguments à deux balles
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| Laisse-les là, ils sont bien, au pied des tours infernales
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| Les p’tits malfrats, les quinquas, les gros banquiers en cavale
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| Laisse-les aux radios matinales
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| Je veux danser, je veux danser sur les braises
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| Il fait si chaud, mets-toi à l’aise
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| Je veux danser comme un derviche balèze, les deux pieds dans la glaise
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| Les p’tits cadors en goguette s’occupent déjà de nos dettes
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| Les p’tits castors à ressort, ils sont encore bien plus forts
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| Si, dans nos villes, ça sent fort, ils prennent en charge la mort
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| Laisse-les donc à leur sort
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| Je veux chanter, je veux te faire oublier
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| Le mal de vivre, le mal d’aimer
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| Je veux chanter et je veux t’faire mentir, demain, je m’y remets
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| Donne-moi la main, camarade, tout ça, c’est d’la rigolade
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| Donne-moi la main, camarade, même si on est dans la panade
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| Demain sera parfait
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| Je veux chanter, je veux te faire oublier
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| Ton âme en peine, ton manque de veine
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| Je veux chanter et te baratiner, demain sera parfait
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| Demain sera parfait, demain sera parfait |