| Allez viens, tu verras, elles vont sécher, nos ailes
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| On ira jusqu’au bout du grand monde avec elles
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| Et on vivra de rien, enfin de presque rien
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| Et on goûtera à tout, enfin à presque tout
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| On n’aura plus jamais peur de nos lendemains
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| Ni de notre bonheur, on n’aura peur de rien
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin bien
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin oui, c’est certain
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| Allez viens, tu verras, elles vont sécher, nos ailes
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| On fera du Gauguin, mais juste en aquarelle
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| On fixera l’horizon, sans jamais s’ennuyer
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| L’horizon, c’est tout con, pourquoi s’impatienter?
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| Et on n’attendra rien, non, plus rien de la vie
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| C’est la vie qui donnera tout et même plus qu'à l’envi
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin oui
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin oui, c’est certain
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| Allez viens, tu verras, elles vont sécher, nos ailes
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| On volera côte à côte, comme deux hirondelles
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| Allez viens, tu verras, on traversera le ciel
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| Jusqu’au bout du grand monde, bien plus loin que Sarcelles
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| On préparera ensemble, la venue des amis
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| Pour de grands festins nus, enrobés de la nuit
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| Et on boira à grands rires, et on boira à grands cris
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| On boira jusqu'à la lie le bon vin de l’oubli
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin bien
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| Demain, là-bas, peut-être, enfin oui, c’est certain
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| Demain, là-bas, peut-être |