J’accepterai la douleur
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D’accord aussi pour la peur
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Je connais les conséquences
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Et tant pis pour les pleurs
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J’accepte quoiqu’il m’en coûte
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Tout le pire du meilleur
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Je prends les larmes et les doutes
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Et risque tous les malheurs
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas le temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas ce temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur
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Et j’apprendrai les souffrances
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Et j’apprendrai les brûlures
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Pour le miel d’une présence
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Le souffle d’un murmure
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J’apprendrai le froid des phrases
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J’apprendrai le chaud des mots
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Je jure de n'être plus sage
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Je promets d'être sot
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas ce temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas ce temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur
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Je donnerai dix années pour un regard
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Des châteaux, des palais pour un quai de gare
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Un morceau d’aventure contre tous les conforts
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Des tas de certitudes pour désirer encore
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Échangerai années mortes pour un peu de vie
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Chercherai clé de porte pour toute folie
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Je prends tous les tickets pour tous les voyages
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Aller n’importe où mais changer de paysage
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Effacer ces heures absentes
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Et tout repeindre en couleur
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Toutes ces âmes qui mentent
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Et qui sourient comme on pleure
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas ce temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur
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Tout mais pas l’indifférence
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Tout mais pas ce temps qui meurt
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Et les jours qui se ressemblent
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Sans saveur et sans couleur |