| Je suis jamais vraiment été allé à l'école
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| J’ai fait mon tour et puis c'était marre
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| Et ma vision du monde je la cherchais dans leur yeux
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| Mais j’ai rien vu, j’ai rien vu du tout
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| J’ai sonné la retraite et j’ai sonné l’hallali
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| Et des anges avec leurs trompettes
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| M’ont cloué au lit
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| Des mouches et des famines
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| Là dans ma chambre froide
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| Je crois j'étais malade
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| A rester là, assis, comme on en voit des pays
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| Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
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| C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont réveillé
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| Me réveillant ce matin, du mal à me lever
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| De la terre et du ciel, mais je suis pas causant
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| Me réveillant ce matin, personne pour m'énerver
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| De la terre et du ciel, pas vraiment pratiquant
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| Et je me souviens, petit, en bas des jambes, endormi
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| Et des pierres dans les bras
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| A rester là, assis, si j’en ai vu du pays
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| Des hommes ou des bêtes, des villes et des mondes
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| C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont emmené
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| Les voilà bien excités, tout prêts à me déchirer
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| Ils ne me trouveront jamais …
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| Car je m’en vais, moi, rêver des prairies
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| Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
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| Tout était rêvé
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| C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont réveillé
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| Car je m’en vais moi, rêver des prairies
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| Rêver des prairies
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| Et c’est là que j’ai trouvé ma Réalité |