Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни La visite, исполнителя - Maxime Le Forestier. Песня из альбома Bataclan 89, в жанре Поп
Дата выпуска: 31.12.1988
Лейбл звукозаписи: Coincidences
Язык песни: Португальский
La visite |
C'Ã(c)tait un jour d'Ã(c)té comme on en fait beaucoup |
Entre mer et garrigue au dÃ(c)but du mois d’aoÃ"t |
Un air de chanson dans la tête |
Et puis l’envie de voir si la mer Ã(c)tait bonne |
Je roulais par hasard entre Nîmes et Narbonne |
Je me suis arrêté à Sète |
Poussé par les voitures ou porté par les vents |
Dans cette citÃ(c)-lÃ, que l’on passe en suivant |
N’importe quel itinÃ(c)raire |
À peine a-t-on le temps de quitter les faubourgs |
C’est là le rÃ(c)sumé de la vie le plus court |
On se retrouve au cimetière |
Le calme anonymat qui rÃ(c)side en ce lieu |
Est celui que l’on voit chez les morts de banlieue |
On chercherait l’extravagance |
Aussi libre qu’on ait vÃ(c)cu, dÃ(c)cidÃ(c)ment |
On est toujours guetté par un alignement |
Sauf de discrètes diffÃ(c)rences |
C’est un pin parasol qui n’aura pas Ã(c)clos |
Tant viennent les amis piÃ(c)tiner cet enclos |
J’ai peu d’espoir qu’il ne grandisse |
Ils continueront donc de rôtir au zÃ(c)nith |
Mais de tous leurs bouquets posÃ(c)s sur le granit |
Pas un ne m’a semblé factice |
Au milieu d’un essaim de touristes en chaleurs |
J’ai vu s'Ã(c)panouir une petite fleur |
Qui semblait marcher comme on danse |
Avec deux seins de soie dÃ(c)guisÃ(c)s par un voile |
Et l’ombre de ta croix n’a pas bougé d'un poil |
Je me demande à quoi tu penses |
À quoi tu penses donc, laquelle as-tu choisie |
Des ruses que les hommes ont trouvÃ(c)es jusqu’ici |
Pour rendre la mort moins cruelle |
Survie de l'âme ou fin de tout, quoi qu’il en soit |
C’est pas beau de mourir pour demeurer de bois |
Aux larmes d’une demoiselle |
Comme elle avait vingt ans et qu’elle Ã(c)tait jolie |
La laisser s’en aller n’eÃ"t pas Ã(c)té poli |
Les chagrins sont durs à cet âge |
On avait une sorte d’ami en commun |
C'Ã(c)tait mieux qu’un dÃ(c)but, je lui ai pris la main |
Nous voilà partis pour la plage |
Entre le bruit des vagues, le son des soupirs |
Les sardanes funky qu’on entendait glapir |
En modulation de frÃ(c)quence |
Et les cris des enfants qui s'Ã(c)battaient dans l’eau |
Quelque maître nageur sifflait un pÃ(c)dalo |
Voguant vers l’horizon, vacances |