| C'était la fille d’un roi français
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| Que l’on marie à un Anglais
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| Oh mes chers frères empêchez, de m’emmener
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| J’aimerais mieux soldat français que roi anglais
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| Et quand ce vint pour l'épouser
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| Dedans Paris, fallut passer
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| Il n’y a dame de Paris qui ne pleurait
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| De voir partir la fille du roi à un Anglais
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| Et quand ce vint pour embarquer
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| Les yeux lui a voulu bander
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| Bande les tiens, laisse les miens, maudit Anglais
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| Car j’ai la mer à traverser, je la verrai
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| Et quand ce vint pour débarquer
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| Tambours, violons de tous côtés
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| Retirez-vous, tambouriniers et violoniers
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| Car j’aime mieux le son du hautbois du roi français
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| Et quand ce vint pour le souper
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| Du pain lui a voulu couper
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| Coupe le tien, laisse le mien, maudit Anglais
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| Car j’ai des gens de mon pays pour me nourrir
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| Et quand ce vint pour le coucher
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| L’Anglais voulut la déchausser
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| Déchausse-toi et laisse-moi, maudit Anglais
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| Car j’ai des gens de mon pays pour me servir
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| Et quand ce vint vers la minuit
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| L’Anglais ne faisait que pleurer
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| Retourne-toi, embrasse-moi, mon cher Anglais
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| Puisque nos pères nous ont mariés, il faut s’aimer |