Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Les poings se lèvent pendant que j' fais vibrer la dance-hall
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Mais de nos banlieues où la merde colle à la peau
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J’vois la rue comme un champ de mines
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Des noirs et des beurs qui tombent
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Et s' noient dans des bains de sang, la routine
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J’imagine la fin du film, des mères en sanglots,
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Des émeutes dans tous les angles, je chante l’espoir sur la platine
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C’est la crise qui tue tant d’hommes,
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Et les flics ont bousillé tant d'âmes,
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Ce qui va se passer est classé hors norme
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Le ghetto veut vivre libre, on est mal barré
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Faudrait il stopper avec cette utopie?
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Moi j’y crois et je donne la force,
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Un brin d’espoir dans un zeste de mélancolie
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J’suis un mec du peuple, j' connais les causes de ces voitures en feu
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Les raisons de ces émeutes,
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Et de ces révoltes face aux agents, cette abondance d’illicite
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Et j' peux te dire que peu de dealers ou de braqueurs s’en félicitent
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C’est tout ce qu’il y a comme solution,
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On veut tous briller, négro, mais à quel prix?
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Les poings se lèvent pendant que j' fais vibrer la dance-hall
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Mais de nos banlieues où la merde colle à la peau
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On m’a donné la parole, donc laisser moi chanter
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M’exprimer au nom des enfants des cités
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La voix du ghetto j' me suis proclamé
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La voix d’un milieu défavorisé
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Mais de nos banlieues où la merde colle à la peau
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Le mal de vivre reste permanent
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Trouver les résolutions devient imminent
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Et je m' demande encore combien de temps
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Avant que ne réagisse ce putain de gouvernement
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Ca crame et le feu ne fait que s’attiser
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Ca dégénère, vous étiez avisés
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A qui la faute si tout part en couilles?
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Vous ramasserez les corps au côté des douilles
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Les poings se lèvent pendant que j' fais vibrer la dance-hall
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Mais de nos banlieues où la merde colle à la peau
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Que les pères et les mères du ghetto gardent espoir
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J’viens d' prendre en conscience qu'à nous sera la victoire
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On a assez souffert dans ces cités dortoirs
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L’heure de gloire est proche, bientôt la fin du cauchemar
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Le ghetto pleure mais il n’est jamais trop tard
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Dans les blocs ça fume et ça cogite les mecs se couchent tard
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Les flics circulent, les ombres s’effacent dans le blizzard
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Quand ça va péter, faudra pas dire «c'est bizarre»
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Ghetto, enfants du ghetto
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On vient tendre la perche à ceux qui veulent s'élancer
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Ghetto, enfants du ghetto
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On fait chanter, danser les désenchantés
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Le poids des maux brise les murs du son
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Pour une évasion de nos tours de bétons
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Des bas-fonds, des voix s'élèvent
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Des bras se lèvent, des poings se ferment
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À nous la victoire!
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Les poings se lèvent pendant que j' fais vibrer la dance-hall
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Ghetto, enfants du ghetto, j' te parle pas du Bronx ni de Soweto
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Ghetto, enfants du ghetto
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Mais de nos banlieues où la merde colle à la peau. |