| On pourrait, marcher sur les toits
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| Les yeux bandés en suivant les gouttières
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| On pourrait, partir toi et moi
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| N’importe où dans une bouteille à la mer
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| On pourrait tout raconter
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| Nos feux les plus fous
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| À l’inconnu trouvé dans l’annuaire
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| On pourrait, prendre le pouvoir
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| On interdirait les froids, les hivers
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| On pourrait rester dans le noir
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| Le temps qui passe oublierait notre histoire
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| On pourrait, qui sait, va savoir
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| Trouver de l’or en suivant un lézard
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| On pourrait planter des arbres aux toits des cités
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| En arrosant bien, tout enraciner
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| On pourrait trier en secret
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| Le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie
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| On pourrait, tout, tout se pourrait
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| Si tu voulais, si tu me voulais
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| Nous conjugué, au plus-que-parfait
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| Tout changer, tout refaire en un peu moins laid
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| On pourrait, tout, tout se pourrait
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| Si tu m’aidais, si tu m’apprenais
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| À deux faire des rêves des faits
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| Je pourrais tout si tu me voulais
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| Si tu me voulais tout se pourrait
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| Si tu me voulais tout se pourrait
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| On pourrait partir au Chili
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| Tout planter là, vivre comme des rois
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| On pourrait, rester par ici
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| Y’en a tant qui rêvent d’habiter là
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| On peut marcher sur les mains, la tête abaissée
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| Enfin bronzer de la plante des pieds
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| On pourrait, revivre à l’envers
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| Et tout redessiner, tout refaire
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| On pourrait écouter nos voix
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| Rien que nos voix seules pour une fois
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| Et on pourrait aussi, des guitares à fond
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| Gommer les cris, les bruits des canons
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| On pourrait, tout, tout se pourrait
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| Si tu voulais, si tu me voulais
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| Nous conjugués, au plus-que-parfait
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| Tout changer, tout refaire en un peu moins laid
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| On pourrait, tout, tout se pourrait
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| Si tu m’aimais, si tu m’apprenais
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| À deux faire des rêves, des faits
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| Je pourrais tout si tu me voulais
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| Si tu me voulais tout se pourrait… |