| Les enfants de bourgeois jouent à, jouent à
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| Les enfants de bourgeois jouent à la misère
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| Ils marchent déguisés en mendiants distingués
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| Ça coûte cher les jeans rapiécés
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| Ils ont pris nos vêtements, nos bleus et nos slogans
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| Leur beau linge les attend chez leurs parents
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| Les enfants de bourgeois jouent à, jouent à
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| Les enfants de bourgeois jouent à la vie dure
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| Leurs dents ont trop souffert à cause du raisin vert
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| Que leurs parents ont mangé hier
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| Ils viennent, ces chéris, sur nos tables pourries
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| Poser leurs hauts talons de leurs théories
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| Les enfants de bourgeois jouent à, jouent à
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| Les enfants de bourgeois jouent à l’herbe verte
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| Ils vont planter leur fraise en Ardèche, en Corrèze
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| Leur sœur, elle fait du tricot à l’anglaise
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| Ils vont, le cœur vaillant, à la ferme dans les champs
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| La terre est dure, mais ça ne dure pas longtemps
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| Les enfants de bourgeois jouent à, jouent à
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| Les enfants de bourgeois jouent à la commune
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| Ils font quelques enfants libres et nus soi-disant
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| Qu’ils abandonnent chez le premier passant
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| Ils abritent des chiens, des oiseaux, des copains
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| Des chats qui meurent écrasés un par un
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| Les enfants de bourgeois jouent à, jouent à
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| Les enfants de bourgeois jouent à l’aventure
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| Ils traversent les mers, les idées, les déserts
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| Quand ça va mal, ils n’ont qu'à changer d’air
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| Quand ils crient au secours, voici qu’ils trouvent toujours
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| Au fond de leur poche leur ticket de retour
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| À force de jouer où est, où est
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| À force de de jouer, où est l’espérance? |