| Guerre civile ou guerre froide, guerre de religions |
| Face à tant d’incompréhension, prends nos vies en dérision |
| On s’accroche plus qu’au futile, on s'écarte des vrais choses utiles |
| Argent, sexe et drogue font que dans nos cœurs le diable butine |
| A la mode, oui cette pute de violence vient nous tutoyer |
| Insolantes images sorties d’un rectangle dans chaque foyer |
| Ouais elle fait couler les larmes, affaiblit les cœurs, divise les hommes |
| Fait parler les armes, fait chanter les pleurs |
| Khey marche ou crève, ainsi l’ont comprit les braves |
| Sortir le glaive, car ils ont mis nos rêves sous une pierre en marbre |
| Fuck tous ces cognos, y a plus de mano a mano |
| Et Islam égal ghetto et naal dine Morano |
| Le petit écran te fait bander, les reuss montre leurs vuca normalisé |
| Mais choqué devant une bourka |
| Oui, 2010 les meufs ont changés, tapent dans l’ecsta et la cesse |
| Veulent ton biff et connaître la taille de ton sexe |
| Illogique elle veulent être sexy en robe décapotable |
| A ce sujet désirable, mais s’offusquent d'être des femmes objets |
| Khey quant aux reufs ils sont égoïstes, matérialistes, et malhonnêtes |
| Ils vénèrent leur dieu qui est de couleur violette |
| Oui, armés ou apprêtés, tels des péripatéticiennes |
| Non, ils ne font plus la cour et finissent chez l’esthéticienne |
| L’un vit pour un gros chèque, rêverait d'être reconnu |
| L’autre vit pour ses gros pecs, veut être beau quand il est tout nu |
| C’est foutu, la terre tourne en rond, mais plus les têtes |
| La société n’a que ce qu’elle reflète |
| Tchek, tchek, tchek, la bêtise de l’homme, je t’assure ce n’est pas un eu-j |
| Un muslim peut plus s’asseoir avec un feuj |
| Khey, rien n’est pur, rien ne dure, pour un rien on se clash |
| Hein on te juge que sur ton pouvoir d’achat |
| Hé frero tout est falch et personne ne peut le nier |
| Mon 'ssos on en reparlera le jour du jugement dernier |
| Le monde s'égare, le monde vit pour s’entretuer |
| On a le chic de quel exemple on donne aux ti-pe |
| Certains vendent leurs âmes à Iblis, les vrais valeurs se désistent |
| Sur un brancard l’amour résiste |
| On ne connait que la vanité, l’insanité |
| Hé khey de nos jours tout est sale |
| Hé dounia manque d’humanité, d'égalité |
| Et tous attirés par le mal |
| Déficitaire en hassanettes, mal à se-l'ai sur la sellette |
| Je tire la sonnette d’alarme, j’ai trop délaissé la salat |
| Au profit des choses obsolètes, des trucs salaces |
| On a beau s’dire demain peut-être, mais demain j’peux dead, faut que je passe à |
| l’acte |
| Attaché à ce bas monde comme si il m’avait mit les menottes |
| Agacé je vagabonde, la tête pire qu’une cocote minute |
| Les coups s’enchaîne, les manettes, je gobe la pilule et rebelote |
| Pull-up, à deux doigts de la boulette, mélange drogue, alcool et médocs, |
| besoin d’aller voir un taleb |
| Fuck les toubibs, c’est les djnouns qui donnent des tocs |
| Faut qu’on décroche, que Dieu nous guide car du mal on est tombé croc |
| Tous des porcs mon soce, les portes sont closes |
| Les porcs sont chauds, les tee-shirt de nos REUFS sont roses |
| Les chevelures de nos sœurs sont fausses et mois dans tout ça? |
| Un enfoiré parmi les enfoirés qui noies ses soucy |
| Sous sky, tous dingues |
| On fuit devant les problèmes comme un vampire face à une gousse d’ail, bon bye |
| Je me voile la face, je me livre que dans mon écriture |
| Che-la comme un daron qui renit sa progéniture |
| Des daronnes déglinguées mettent leur bébé dans le réfrigérateur |
| Responsable quand j'écris, car les petits apprennent nos bétises par coeur |
| Les mêmes bourreaux, les mêmes victimes je vois les même cibles |
| J’envie celui qui, de son vivant verra la Palestine libre |
| Autour de moi que de la sheitanerie j’vois que des types ivres |
| Un tas de pauvres gens du-per qui mènent de pathétiques vies |
| Le monde s'égare, le monde vit pour s’entretuer |
| On a le chic de quel exemple on donne aux ti-pe |
| Certains vendent leurs âmes à Iblis, les vrais valeurs se désistent |
| Sur un brancard l’amour résiste |
| On ne connait que la vanité, l’insanité |
| Hé khey de nos jours tout est sale |
| Hé dounia manque d’humanité, d'égalité |
| Et tous attirés par le mal |