| À deux pas de là
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| Mmmh, à deux pas de là
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| Ààà deux pas de là
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| Yeaah à deux pas de là
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| À deux pas de là
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| Aaaah
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| J’suis un mélange de principes et d’actions
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| Je ressemble à ma ville:
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| Rare que j’passe une journée sans précipitation
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| Au bord du précipice, je n’ressens pas le vide
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| Le sourire crispé, la mauvaise parole s’propage, les écrits s’perdent
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| On roule dans une Chrysler, grise neuve
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| Ça parle rap, biz', entreprise, crise, meurtre
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| Tu l’sais déjà ce soir, les filles elles sont terribles
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| On traverse la ville et son périph'
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| Ouais, la vie et son périple
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| Atmosphèresaturée de pollution
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| Qui peut renouveler l’air?
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| Malgré la peur, on ouvre les lèvres
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| J’ai l’souv’nir d’un rappeur d’une nouvelle ère
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| Le crime à deux pas
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| Loin du climat de paix
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| Il écrivait de tête, criblé de balles
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| Parce qu’il était criblé de dettes
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| Son corps sur un vieux matelas
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| La vie et son périple
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| L’ironie de Paname
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| Ouais, la ville et son périph'
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| Alors qu'à deux pas d’là
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| À Porte Dauphine
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| On envoie du jeu aux filles
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| Envoie leur profil
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| J’te l’dis d’office
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| Ce soir y’a beaucoup d’idiotes
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| Swag, Fendi, Gucci, Dior
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| Faut qu’elles se méfient des loups qui dorment
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| Faut qu’elles se méfient des loups qui dorment
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| Sous leurs griffes des los-ki d’or
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| C’est l’heure
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| Sois généreux, pas comme tous ces salauds qui donnent les leurs
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| Regarde un peu ce que tu deviens
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| T’es ingrat, tu bicraves ton âme au diable dans un pochon de 21 grammes
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| On pleure ceux dans l’au-delà
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| Mais les morts ne versent pas de larmes
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| J’ai vu le lâche les bras tendus par le poids de l’arme
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| Soirée arrosée dans Paname et à deux pas de là
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| À deux pas de là, tué à deux pas de là
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| On pleure ceux dans l’au-delà
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| Mais les morts ne versent pas de larmes
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| J’ai vu le lâche les bras tendus par le poids de l’arme
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| Soirée arrosée dans Paname et à deux pas de là
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| À deux pas de là, tué à deux pas de là
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| Ah, quand est-c'qu'on assume, hein?
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| J’ai vu autant d’humanité chez les animaux
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| Que d’animosité chez les humains
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| Autour du matelas on attend l’docteur
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| Pendant qu’des hommes naissent, d’autres meurent
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| Ah, quand est-c'qu'on assume, hein?
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| J’ai vu autant d’humanité chez les animaux
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| Que d’animosité chez les humains
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| Autour du matelas on attend l’docteur
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| À deux pas de là des hommes naissent, d’autres meurent
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| Sur le périphérique à fond, on fait ça comme dans les films
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| On s’arrête dans une station, on slalome entre les files
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| J’pense encore à cette belle femelle
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| J’reçois un SMS du tieks, un jeune est décédé cette semaine
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| Pourquoi ils n’ont pas d’parapluie quand il pleut des balles?
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| Par respect pour sa famille, j’donnerai pas plus de détails
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| Ah, quand est-c'qu'on assume, hein?
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| J’ai vu autant d’humanité chez les animaux
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| Que d’animosité chez les humains
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| Il faut qu’on s’serre les coudes
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| Comme dans mon rêve où les renois
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| Niquent les statistiques et redressent les courbes
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| Niquent les statistiques et redressent les courbes
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| Flingue et feu !
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| On pleure ceux dans l’au-delà
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| Mais les morts ne versent pas de larmes
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| J’ai vu le lâche les bras tendus par le poids de l’arme
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| Soirée arrosée dans Paname et à deux pas de là
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| À deux pas de là, tué à deux pas de là
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| On pleure ceux dans l’au-delà
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| Mais les morts ne versent pas de larmes
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| J’ai vu le lâche les bras tendus par le poids de l’arme
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| Soirée arrosée dans Paname et à deux pas de là
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| À deux pas de là, tué à deux pas de là
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| Ah, quand est-c'qu'on assume, hein?
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| J’ai vu autant d’humanité chez les animaux
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| Que d’animosité chez les humains
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| Autour du matelas on attend l’docteur
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| Pendant qu’des hommes naissent, d’autres meurent
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| Ah, quand est-c'qu'on assume, hein?
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| J’ai vu autant d’humanité chez les animaux
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| Que d’animosité chez les humains
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| Autour du matelas on attend l’docteur
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| À deux pas de là des hommes naissent et d’autres meurent |