| J’ai pris mes bagages, j’ai fait du ménage
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| Il était temps que je m’aère l’esprit, je voyage
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| Vers une destination où il n’y aura pas d’orage
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| L’estimation de vol ne me sape pas le moral
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| — Eh Zox', t’es la première personne que j’appelle
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| J’me barre en vacance pendant 15 jours
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| Eh, fait courir le bruit, de proche en proche
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| De loin en loin, dis-leur
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| Eh yo, yo
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| Personne n’est parfait
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| On vit, on jouit, on souffre, on meurt
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| On s’fait du mal, on s’fait du bien
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| Chacun pour soi, chacun son heure
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| J’ai contemplé ébahi, l’horizon azur
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| Indigo, par le hublot d’un aéroplane
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| Au revoir, à bientôt Paname
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| J’suis démocrate mais tyrannique
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| Le fond, v’la ma sympathie
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| Mon micro, mon amour
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| Une feuille blanche pour ma symphonie
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| Je vol vers le bout du monde
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| J’ai vu Brazzaville et les lumières de Kinshasa scintiller sur l’autre rive
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| Des femmes aux courbes impossibles
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| Qui a dessiné ça?
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| Dieu existe, quand je vois ça !
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| Obligé d’penser ça
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| Car c’est tellement simple et tellement complexe
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| A la fois concave et convexe
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| L’acide, le piment, le sucre, le sel dans mon texte
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| J’ai pris mes bagages, j’ai fait du ménage
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| Il était temps que je m’aère l’esprit, je voyage
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| Vers une destination où il n’y aura pas d’orage
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| L’estimation de vol ne me sape pas le moral
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| J’ai fait ce long parcours plein de virages
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| Enfin le bout du tunnel après l’orage
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| J’me conditionne pour avancer plus loin
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| Délaisser les souvenirs qui demeurent dans un coin
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| Alors j’ai pris un billet aller, direction Paris Kigali
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| J’voulais juste voir un coin du monde, un bout d’paradis
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| Parader, m’envoler, vivre ma vie loin de tout
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| Depuis j’ai mis de côté des sous
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| Je pars en voyage me poser près des rivages
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| Afrique terre-mère, me voici
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| Ouvre-moi tes bras, repend ton soleil sur ma peau noircie
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| 30 degrés à l’ombre, chaire de crabe grillé
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| Langoustes au feu de bois, je n’oublie pas de prier
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| Dieu merci, pour tous ces moments de plaisir
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| J’avais vraiment besoin de partir
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| J’ai pris mes bagages, j’ai fais du ménage
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| Il était temps que je m’aère l’esprit, je voyage
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| Vers une destination où il n’y aura pas d’orage
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| L’estimation de vol ne me sape pas le moral
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| En parlant d’vol, ma compagnie est Créole
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| Donc one pour le moral
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| Là faut qu’j’décolle direction les pays dans l’baril pétrole
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| Afrique noire ou Dubaï
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| Etats-Unis, bye la métropole
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| J’vais à la recherche de paradis perdus
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| Et d’animaux rares style Îles Maurice
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| Idéalement j’partirai avec ma reine
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| Si j’suis célibataire, j’irai seul me reposer en bas
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| Ce sera toujours mieux que de tourner place Marcel Sembat
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| Petit j’adorais la Bretagne, l’air marin chez ma marraine
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| Carène, et ces douces caresses
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| Ça finissait souvent allongé en mode paresse
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| On faisait des bêtises, vivant à fond notre jeunesse
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| Aujourd’hui embrouille et puis stress
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| M’ont fait écrire Boulogne tristesse, donc adieu ma tess'
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| J’ai besoin de vider ma tête
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| J’en ai ma claque
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| Et plus bosser pour des cacahuètes
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| Fuck, j’suis pas un macaque
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| Dit moi qui tu connais comme australopithèque de ma classe?
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| Zozo est un fossile, et tous leurs nouveaux faux styles m’agacent
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| Et j’ai envie de caresser les cheveux d’une métisse malgache
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| Embrasser les lèvres fines d’une apache
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| Je m’arrache, ici je n’ai aucune attache
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| Ma famille je vous aime, rendez-vous minuit à la plage
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| J’ai pris mes bagages, j’ai fait du ménage
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| Il était temps que je m’aère l’esprit, je voyage
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| Vers une destination où il n’y aura pas d’orage
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| L’estimation de vol ne me sape pas le moral |