| Et ma chambre soirs après soirs
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| Mon enfance au fond du couloir
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| Et les adultes en bas, qui parlent fort
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| Et ma chambre est à Montréal
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| Alors il neige et c’est normal
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| Ma mère dans le salon qui chante encore
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| Et sur les enfants pâles, une insomnie
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| Et sur les enfants pâles, une insomnie
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| Je refais devant un miroir
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| Un spectacle vu hier soir
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| Je m’appelle Angelo Branduardi
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| Je chante allongé sur le lit
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| Broadway musical comedy
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| Je suis Rufus et puis je suis Anny
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| Et sur les enfants pâles, une insomnie
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| Et sur les enfants pâles, une insomnie
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| Quelque chose va disparaitre
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| Quelque chose va disparaitre
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| Le parquet, la nuit, les fêtes
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| Le parquet, la nuit, les fêtes
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| Quelque chose emportera ces visages et cette vie-là
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| Quelque chose emportera ces visages et cette vie-là
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| Quelque chose à la fin du bal
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| Quelque chose à la fin du bal
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| Une insomnie sur les enfants pâles
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| Quelque chose va arriver
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| Quelque chose va arriver
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| Un théâtre, un projecteur allumé
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| Un théâtre, un projecteur allumé
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| Une sensation dans mes veines en avançant sur la scène
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| Et le silence dans la salle
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| Et le silence dans la salle
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| Une insomnie sur les enfants pâles
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| Kyoto, Berlin, New-York, Paris
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| Porte nos ombres au-dessus du lit
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| Allongé dans le noir je chante encore
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| D’autres chambres, d’autres insomnies
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| Le plafond, les phares dans la nuit
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| Et les adultes en bas, qui parlent fort |