Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни Subway, исполнителя - TTC. Песня из альбома Ceci N'Est Pas Un Disque, в жанре Рэп и хип-хоп
Дата выпуска: 21.04.2002
Лейбл звукозаписи: Big Dada
Язык песни: Французский
Subway |
J’reste droit, comme une infinie ligne en acier |
La colonne vertébrale chargée d'électricité |
Comme si j’allais disjoncter |
Discret, souterrain, d’un calme chromé métallique |
Suivant différents mécanismes |
Cotoyant différents micro organismes, les rats, les blattes |
Les mégots de cigarettes abiment ma surface et m’oxydent |
C’est sur moi que la roue tourne et glisse comme un patin à glace |
J’ai trop le speed, sur mon sillon des peuples entiers |
Sont soudain légers comme des plumes |
Je ressens des vibrations tout le long |
Lorsqu’au loin les petites lumieres s’allument |
Transmission en code morse, station après station |
L’annonce d’une arrivée comme une prémonition |
Un son sourd, un concours de circonstances |
Lorsque deux monstres de métal se croisent |
Je tremble je sursaute et je danse |
Je m'étale, je rase le sol, je m'écrase pour mieux les laisser s’affronter |
Soutenant leurs pieds, souvent je me chevauche moi-même, Paris est quadrillé |
Mes tentacules se déploient d’une porte à l’autre de la ville |
J’ai tellement de style que certains me sniffent |
Une tige en metal, polie, limitée, je suis un rail |
L’Humanité j’transporte, comme un atlas le monde supporte |
Sur mes quais, les uns s’endorment volontiers, se téléportent |
Aux heures de pointe les mauvaises odeurs on s’coltine |
Esquive la sueur des autres, on s’agglutine |
Mes circuits j’alimente d'éléctrodes |
Des baromètres indiquent des pressions des écrans, des codes |
Des hommes en uniformes rôdent |
D’autres font marche arrière s’ils fraudent |
Dans ton casque écoute ma prod |
On circule dans d'énormes tubes |
Où des clochards nous embaument |
Certains les dévisagent, occultes |
Agissent comme sur le trône d’un royaume |
Un borgne dans le tumulte |
D’une foule ethnique amplifié |
Grogne de rage dans sa barbe des élucubrations tragiques catastrophiées |
Ce borgne extériorise sa hargne transformée en haine |
J’reste de marbre et pourtant ca me gêne |
Vas-y, graffe ou taggue, tard, roule un oinj de taille |
Hard est le nombre de mec qui se jettent sur mes rails |
T’es dans le trom' |
Des pas se font entendre |
La masse au travail doit se rendre |
Bienvenue dans ma paroisse stressante |
Comme le bruit d’une craie qui crisse sur une ardoise |
Tous profils se croisent et se faufilent |
De la boulangère à l'étrangère au MC bidon s’la racontant |
Je suis sous protection, des caméras identifient |
Les contrôleurs vérifient |
On me décrasse chaque jour de ces hiéroglyphes complexes |
Un truc important: analyse la saleté dans laquelle t’es en train de te balader |
Tu marches comme un robot, lobotomisé |
Essayant de lire les indications recouvertes de stickers |
«Des pickpockets sont susceptibles d’agir «, tu entends venant des speakers |
Protège ton oseille, les freins grincent sur les rails et irritent tes oreilles |
Lorsque tu empruntes mes corridors aux odeurs cadavériques |
Prends la correspondance, je suis une souterraine galerie |