Текст песни Nés pauvres - Jok'air

Nés pauvres

On a pas d’temps à perdre, on a tout à faire, n’oublie pas qu’on est né pauvre\nAllez fais-le s’il te plaît, vas-y rend nous fier, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nNe me manque pas de respect malgré tout reste vrai, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nAllez vas-y fais cette money, vas-y, baise ces chiennes, mais n’oublie pas\nqu’on est né pauvre\nHey, wouh, on est même pas casé déjà (ya), comme une odeur de fin du mois\nOn sait même pas si on va manger demain (hey, yah, wouh)\nDes diplômés bossent au McDonald’s, les CRS défoulent pendant les manifs\nDes retraités doivent encore faire des ménages (hey, yah)\nSeul dans ma chambre j’suis hanté par mes démons\nPresser la gâchette me démange mais partir maintenant ça s’rait dommage\nJ’ai rendez-vous avec des meufs dimanche, faut qu’j’monte le score avant la fin\ndu match\nLes mains dans la merde nous on fait pas la manche, c’qu’on gagne en ville on\nle partage au village (hey)\nOn a pas d’temps à perdre, on a tout à faire, n’oublie pas qu’on est né pauvre\nAllez fais-le s’il te plaît, vas-y rend nous fier, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nNon, ne me manque pas de respect malgré tout reste vrai, n’oublie pas qu’on est\nné pauvre\nAllez vas-y fais cette money, vas-y baise ces chiennes, mais n’oublie pas qu’on\nest né pauvre\nOn a pas d’temps à perdre, on a tout à faire, n’oublie pas qu’on est né pauvre\nAllez fais-le s’il te plaît, vas-y rend nous fier, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nNon, ne me manque pas de respect malgré tout reste vrai, n’oublie pas qu’on est\nné pauvre\nAllez vas-y fais cette money, vas-y baise ces chiennes, mais n’oublie pas qu’on\nest né pauvre\nNon, n’oublie qui nous étions au départ\nDepuis qu’on est né c’est la guerre et pour la gagner faut pas qu’on s'égare\nNon, n’oublie qui nous étions au départ\nDepuis qu’on est né c’est la guerre et pour la gagner faut pas qu’on s'égare\nRat, cafards dans l’bat, dans l’appart'\nNoir, arabe, white, asiat'\nPas d’taff, chômage, braquage, bicrave\nCoca, she-ca, coca, Jack Da'\nCrack, taillade, shlag, choyah\n2Pac, shout out, Isa, Judah\nGardav', poucave, cave, cadavre\nCoup d’schlass, kalash', pas grave c’est Paname\nOn a pas d’temps à perdre, on a tout à faire, n’oublie pas qu’on est né pauvre\nAllez fais-le s’il te plaît, vas-y rend nous fier, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nNon, ne me manque pas de respect malgré tout reste vrai, n’oublie pas qu’on est\nné pauvre\nAllez vas-y fais cette money, vas-y baise ces chiennes, mais n’oublie pas qu’on\nest né pauvre\nOn a pas d’temps à perdre, on a tout à faire, n’oublie pas qu’on est né pauvre\nAllez fais-le s’il te plaît, vas-y rend nous fier, n’oublie pas qu’on est né\npauvre\nNon, ne me manque pas de respect malgré tout reste vrai, n’oublie pas qu’on est\nné pauvre\nAllez vas-y fais cette money, vas-y baise ces chiennes, mais n’oublie pas qu’on\nest né pauvre\nNon, n’oublie qui nous étions au départ\nDepuis qu’on est né c’est la guerre et pour la gagner faut pas qu’on s'égare\nNon n’oublie qui nous étions au départ\nDepuis qu’on est né c’est la guerre et pour la gagner faut pas qu’on s'égare\nOn se plaignait pas en fait, on se plaignait pas parce que, y’avait plus,\ny’a des gens qui ont vécu pire\nOn se plaignait pas ouais, on avait un toit, c'était un combien de mètres\ncarrés? A ici de Moulino\nOuh lala, peut-être c’est dix mètres carrés hein, ouais, et on avait un rideau,\nouais\nSi on devait se laver, on tire le rideau, on se lavait dans la bassine, ouais,\nouais\nC’est un dix mètres carrés et les toilettes étaient sur le palier, mmh,\non se lavait dans la bassine\nMais quand on sortait de là attends, rien à dire, ouais\nEt puis le com tu te rappelles?\nÀ Chevaleret, là, y’a une tantine qui avait perdu son marie au, dans le\nLa tantine, ouais, ouais, où elle était partie, tu vois on regardait les\nmaisons, ils ont une grande maison et au final c’est dans le six,\nc’est la honte\nOui, oui, c’est vrai en plus\nMaman s’lève de bonne heure, tout les jours pour aller travailler\nQuand elle rentre, elle parle peu, quand elle rentre elle est fatiguée\nPas d’papa à la maison et trois garçons à éduquer\nDonc bisous à mère seule, trop d’respect car je sais ce que c’est\nLes yeux rivés vers le ciel, les soucis se voient sur nos cernes\nJ’ai trop d’ennuis, j’ai trop d’ennemis, j’passe des longues nuits à errer dans\nl’tieks\nJ’vois ces voyous du studio mètrent leurs survêts, montrent leur maison\nJ’ai pas une seule hombre dans le tiekson, mes portiques sont dans leurs\nchansons\nC’est malgré nous qu’on rentre dans l’game\nVaut mieux prendre la pute quand ça bang-bang\nJ’suis dans cette merde depuis bébé, yeah\nEnfant issu d’l’immigration, victime d’lagentrification\nÀ la merci des flics racistes, pas reconnu pas la nation comme si,\non était nées sous X\nLe sport, la 'sique comme seul passion et beaucoup de sales addictions,\nun passé sombre à présent triste\nLe triple six a son emprises sur notre bandes de jeunes incomprises\nDans l’bloc, on ne porte pas d’Supreme et on bande sur tous ce qui est hors de\nprix\nC’est l’avis des miens qu’j’sublime, les révisionniste, nous supprimes\nJ’suis foncé-dé sous purple comprise\nJ’préfère parler d’amour (j'préfère parler d’amour)\nJ’n’ai pas l’droit d’vous mentir (pas l’droit d’vous mentir)\nLe négro viens du hood, j’ai consacré ma vie à à cette putain d’musique (cette\nputain d’musique)\nJ’préfère parler d’amour (j'préfère parler d’amour)\nJ’n’ai pas l’droit d’vous mentir (pas l’droit d’vous mentir)\nLe négro viens du hood, j’ai consacré ma vie à à cette putain d’musique (cette\nputain d’musique)\nCette nuit, j’ai rêver que j’braquer à M. C\nQui chante la vie de mes hoomies, on les marques dans les crédits\nCette nuit, j’ai rêver que j’braquer à M. C\nQui chante la vie de mes hoomies, on les marques dans les crédits\nIl faut qu’ils payent, ou qu’ils se pètent ces fils de chiennes,\nqui use nos peines (qui use nos peines)\nOn n’a rien à perdre dans l’binks, on charbonne pour notre futur\nEt perdre le train au marché, on s’parlais de culture\nIls faut qu’ils payent…