Quand les jardins seront en fleurs
|
Et que les fleurs seront en joie
|
Nous nous en irons de bonheur
|
Là où les saules ne pleurent pas
|
Nous enivrerons de bonheur
|
La tourterelle triste qui va
|
Tu avais l’art et la manière
|
De faire oublier le tracas
|
Toute la guerre, toute la guerre
|
Tout ce qui dans le dos fait froid
|
Et la misère, et la misèr
|
N’existait plus, n’existait pas
|
A quoi bon pleurr
|
Les jours qui ne reviennent pas
|
Le mois de juillet arrive
|
Le mois de juin est là
|
Les fruits sont aux branches
|
Et tes mains sont entre mes doigts
|
Du roseau là-haut
|
Je fais chanter le vent tout bas
|
Quand les merles seront moqueurs
|
Et que les chiens feront des chats
|
Nous nous en irons de bonheur
|
Là où les saules ne pleurent pas
|
Nous enivrerons de bonheur
|
La Zenaida macroura
|
Là-bas l'école est buissonnière
|
Les enfants ne grandissent pas
|
On chante à tue-tête Prévert
|
Des cancres il n’y en aura pas
|
Quand les roses seront trémières
|
Quand les fraises seront des bois
|
A quoi bon pleurer
|
Les jours qui ne reviennent pas
|
Le mois de juillet arrive
|
Le mois de juin est là
|
Les fruits sont aux branches
|
Ce que ta main est à mes doigts
|
J’ai mis des pervenches
|
Dans un vase mauve-lilas
|
A quoi bon pleurer
|
Les jours qui ne reviennent pas
|
Le mois de juillet arrive
|
Le mois de juin est là
|
Les fruits sont aux branches
|
Et tes mains sont entre mes doigts
|
Du roseau là-haut
|
Je fais chanter le vent tout bas
|
Du roseau là-haut
|
Je fais chanter le vent tout bas |