| J’ai vu les pyramides qui ondulaient, le désespoir
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| L'édifice triangulaire construit à la sueur des esclaves
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| Si on reculait les aiguilles du temps, infini
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| On verrait l’insignifiance de circuler avec
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| Les pupilles blanches, aveuglés par la thune
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| Dans ma tête, le Soleil et la Lune sont équidistants
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| Mes idées se heurtent aux limites idiomatiques
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| La Terre paraît ronde en équilibre hydrostatique
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| Je lutterai quand ça sera l’heure et le désespoir me porte
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| Jamais on cessera de rayonner, hey yo, mec
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| On voit toujours la lumière ancestrale des étoiles mortes
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| Nique les faiseurs d’fausses promesses
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| C’est l’début d’notre suprématie
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| Faudra pas sucer après, monsieur
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| J’maitrise la lumière, kaléidoscope
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| Prisme, hey hey, v’la c’qu’apprécie nos potes
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| J’compte m'évader d’la trice-ma
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| Phaal et l’microphone font plus de dégâts qu’l’illettrisme
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| Sachez qu’j’donne le Hip-Hop le plus pur
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| Et du taff aux archéologues du futur
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| Dans leur jeu merdique, ils pensent qu’c’est l’heure du verdict
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| Ne jugez pas encore, on est qu'à la première brique
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| On commence les fondations de l’empire
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| S’tu n’aimes pas, tant pis, tous les contrats sont remplis
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| T’auras beau chercher les portes de secours
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| Les issues sont identiques
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| Et moi, j’serai momifié dans des tissus Givenchy
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| Les générations précédentes n’ont pas su faire
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| C’est triste, dans la pénombre d’une éclipse
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| J’remarque une trombe d’adultères
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| J’suis déçu de la manière par laquelle
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| L’occidental a rendu dispensable Jésus de Nazareth
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| J’laisserai des écrits avec ma merde, c’est décidé
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| Et j’expliquerai qu’y avait que des débiles sur la Terre
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| C’est ça qu’j’enseigne, faites place au seigneur, au meilleur
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| On s’voit pour vos obsèques
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| J’croise tous ces cons, j’fais preuve de ruse
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| Autour du cou j’ai l'œil d’Horus
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| Ils font les fous, au fond ont peur de m’offusquer
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| Dans toutes les assoc', y’a toujours un traitre
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| C’est qu’là j’m’inquiète, on va tous finir comme les Apôtres
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| Le Monde court à sa perte et ce sprint touche à sa fin
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| On a ken la planète, comme Azraël on est tous assassins… |