| Le jour se lève, j’ai pas fermé l’oeil de la nuit, j’ai morflé
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| J’rêve les yeux ouverts, si loin des bras de Morphée
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| Pas de trophées, je me suis si souvent coffré
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| Je savoure mes victoires anonymes sous l’arôme d’un bon café
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| Positif, pourtant si réaliste
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| Envoie la piste, le spliff, qu’j’déballe mon spleen
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| On repart à zéro, cette fois j’ai l’bon numéro
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| Au bled manu taro, frérot j’ai toujours les crocs
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| Fais passer le message, trop de love je ne sais qu’aimer
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| Mais c’est mon cœur qui crie
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| On nait dans la douleur, chaque sourire à son prix
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| En perpétuelle évolution, façon Charles Darwin
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| Certains rêvent de berlines, moi d’Amérique Latine
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| Des racines, j’lâche toute fine à chaque rime c’est le son que je cible
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| Un oiseau élevé en cage pense que voler devient impossible
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| Trop de thunes tue, trop d’amertume consomme
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| Moi ma seule fortune: c’est de taffer avec la Lune
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| La Lune, la-la-la Lune, gui-gui-guide mes pas
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| C’est pas la tune, mais plutôt la fortune
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| Nous on taffe avec la lune, on est bénits par la lune
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| La lune, la-la-la lune, gui-gui-guide mes pas
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| Y’a mille et une raisons ici pour vivre de rancune
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| Mais nous on taffe avec la Lune, on est bénits par la Lune
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| A TERMINER |