Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни La Preuve Par 3, исполнителя - Saian Supa Crew. Песня из альбома Klr, в жанре Поп
Дата выпуска: 23.10.1999
Лейбл звукозаписи: Parlophone, Warner Music France
Язык песни: Французский
La Preuve Par 3 |
«- Allez Gégé ! Allez Gégé ! |
— Eh, eh, eh, stop ! Les gars ! Eh ! Bon ok, ok, vous avez gagné. |
Vous avez gagné ! Hé, hé: la différence entre un bougnoul et un bamboula? |
— Bah je sais pas, moi… |
— Bah y en a pas ! Sauf que, l’bougnoul, il monte pas aux arbres ! Hahahaha !» |
«- Mais oui, je suis noir. Mais je suis pas africain, je suis antillais des |
Antilles ! Pa fè mwen chié…» |
«- Je pense qu’il faut laisser notre France à nos Français.» |
«- Eh, eh, eh, eh, tu rappes, toi? |
— Oui, j’rappe un petit peu, oui… |
— Mais depuis quand il rappe, le Jean-Michel? Depuis quand ?» |
«- Non, non, non. Je n’dis pas qu’les gens de couleur sont différents. |
Je dis simplement que leur culture est totalement dépassée.» |
«- Les étrangers, moi, ils m’dérangent pas, hanhanhan… du moment qu’ils |
restent chez eux, hahahaha !» |
«- Yeah, wesh, khoya, khoya… Wesh, j’ai vu la sœur à Fahrid, la vie d’ma mère, |
elle traînait avec un re-Noi, mec ! |
— Jure la vie d’ta mère? Putain !» |
Mes cocos, en vous, je vois mon caca et Giant Coocoo |
J’aime pas trop ces habits mais, sur vous, ça va |
Une odeur de cul, ça cocotte, mon majeur vous fait coucou |
L’affiche si je devais m’habiller comme ça |
Vous sortez de votre cocon, une invasion à la Cocoon |
La rap dance: bizarre, mais vous avez ça dans la peau |
Le pire, c’est que vous êtes kiffés par mes blanches coucounes |
Le sport, la chanson: vous êtes forts en tout, c’en est trop |
Plus d’quatre cents ans d’esclavage, ça n’leur suffit pas? Et l’résultat? |
À l’aube du nouveau millénaire et encore le même climat |
La violence n’est plus physique, elle est morale et de surcroît |
De jour en jour, elle accroît, le peuple noir en est la proie |
Vous n'êtes supérieurs en quoi qu’ce soit |
Si oui, en quoi? J’crois qu’vos esprits sont trop étroits |
Car nous sommes quasiment similaires et en perpétuelle guerre |
Cela à cause d’une différence d'épiderme |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |
Pourquoi être l’inspecteur Maigret pour savoir qui me vole |
Qui m’agresse? Ce sont toujours ces Maghrébins |
L'économie de la France est maigre? Eh beh, c’est de la faute de ces bougnouls |
Cet été, au camping, j’ai mis le grappin sur un d’ces oufs qu’allait prendre |
mon grille-pain |
On est barges, hein? On en héberge un |
Et c’est toute une famille qui se ramène avec des — «bêêh» — moutons qu’ils |
égorgent |
Un matin, je voudrais me lever |
Sans qu’il y ait tous ces boutons, histoire d'être seul ici |
C’est pour cela que je sollicite le National Front |
Pour nettoyer c’que salissent ces hystériques qui n’ont pas mon teint |
Bleu-blanc-rouge, moi, de mon temps, de mon temps |
Y avait moins d’Cheb Khaled et beaucoup plus d’Yves Montand |
Alors, toi, t’es con, puis t’es laid, comme eux, ceux qui aiment pas les bicots, |
butez-les |
Tous, plus qu’illico, foutez-les par terre puis, tous, piétinez-les |
T’façon, l’raciste, c’est le gars borné qui aime pas Rachid |
Ça joue l’fasciste mais, crois-moi, dans le fond, ça kiffe l’huile d’arachide |
Et j’parie qu'à la récré, c'était la même, à l'époque, de l’hiver à l'été |
La même: t’alertais le maître pour t’plaindre sans cesse de Kamel |
Maintenant, t’apprécies Khaled mais, quand on t’tape, tu scandes: «À l’aide» |
Désolé, mais j’ai du mal à croire qu’en fait, Aïcha, tu la trouvais pas laide |
On sent l’malaise, dès qu’t’ouvres la bouche, y a qu’des conneries, |
des foutaises |
Jette-toi d’une falaise car, quand t’es là, j’suis mal à l’aise |
C’est simple: tu n’peux pas avoir le beur, l’argent du beur |
La beurette, sa bonne humeur et, en plus, qu’on t’accueille avec un sourire |
balaise |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |
Les problèmes raciaux sont si denses que mon esprit |
Suit un mauvais chemin et font que je suis raciste |
Alors je n’aime ni toi, ni tes femmes, ni tes gosses, gars |
Ni que tu me kiffes, ni que tu kiffes mon Beretta |
Vu? T’as vu comment tu pues? |
Quand tu cavales derrière-moi, t’as vu comment tu sues? |
Mille Et Une Nuits: dans mes ves-ca |
N’y pense pas car, tu sais, chez moi, ils pensent tous comme ça |
Fait mal, un coup de pied dans la figure |
J’en sais quelque chose: dans la police, ils assurent |
Pour moi, les Blancs sont tous mauvais |
Et c’est toujours les mêmes qui paient |
Réaction hostile quand je tends la main |
Je n’comprends pas, j’retenterai demain |
J’suis qu’un babtou: sur ma peau, ça gaze, tout part en baffes, tout |
Les maux, vices, fléaux: sur moi, tout y passe, tout |
Si je respecte un minimum ma race |
Ça t’agresse, j’prends le risque que tu m’terrasses |
Quand je respecte un maximum ta race |
Tu m’agresses, il ne me reste même plus de race |
Que veux-tu qu’je fasse? T’aimerais bien que j’efface tout |
Comme par tour de magie, t’imagines changer tout |
Du tout au tout, tout autour de toi, moi sans atout |
Mais (mais) t’auras pris la place du sale babtou |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |
Il y a de quoi s’faire du souci quant au devenir |
De l’Homme sur la planète, à commencer par c’pays |
Dans lequel je vis où l’on cultive la différence |
Laissant l’unité dans l’oubli |