| Quand j’y repense |
| Toutes ces feuilles blanches que j’ai noircies pour faire le deuil de mon |
| adolescence |
| Toutes ces nuits blanches qui ont dessiné des cernes sous mes yeux |
| Tout ça pour que mon bic perde les eaux |
| Mais trop de fausses couches m’ont fait croire que j'étais stérile |
| L’industrie du disque prenait la pilule, c’est terrible |
| Croire être impuissant |
| Mais un mardi de mars est né Block Party, rap puissant |
| La thérapie d’un jeune des blocs à la diète |
| Une peine maquillée par un sourire, lavé à l’eau tiède |
| L’encre, la seule larme que ma fierté peut lâcher |
| Accepte le Tarzan que je suis, Jane, ma liane a lâché |
| Entre fun et kiss, le rap est devenu une cravate sur un survet' |
| Une bise aux fans, des autographes à la sauvette |
| Ces gros vans de fric qui attire femmes surfaites |
| Un VIP, fête sur fête |
| Je me reconnais pas dans ça |
| C’est triste, mais je reste dans mon délire d’autiste |
| Décris ces regards perdus dans le vide |
| Ces fleurs du mal qui ont des pétales de cannabis |
| Mes frères en abusent, car dans ce biz, pas besoin de K-bis |
| Et coup de blues, ce mal de vivre qui fait qu’on s’isole |
| Pourtant on sait tous que nos Air Max sont des aimants sur nos boussoles |
| Mais on veut tous croquer la vie à pleines dents |
| La merde vient de la pomme d’Adam |
| Mes textes sont les vers qu’il y a dedans |
| Merde, ce rhume m’empêchera pas de lâcher ma brume pour tous les blocs |
| De Normandie aux Bouches-du-Rhône, pour tous les frères qui vivent |
| En bas des tours |
| Ceux qui se souviennent qu’un jour |
| [Refrain: Soprano, Alonzo & |
| Vincenzo] |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| De carambolages entre l’inconscience, la rage et le savoir |
| Au 19 mars, c’est ce que t’as bien cru voir |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| On rappe pas pour le glock, faut que tu le gobes |
| À chacun sa haine |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| J’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| Ton rap a trop de cloques, faut que tu le gobes |
| À chacun sa peine |
| Dans les moments de la vie, les évènements sont souvent brusques |
| Attiré par les risques, les péripéties sont assez pittoresques |
| Retranscris sur une fresque, sans mot manuscrit |
| Retranscris mes lignes, mes traits, fuit une histoire comme la peste |
| Un jour j’ai écrit, bloque, les paroles rendaient sourds |
| Dit que les propos étaient lourds, un album j’ai écrit |
| Je voyais au loin |
| Un brouillard camoufler des barrières |
| Mais je savais pas qu’en ce temps-là on pouvait crypter des carrières |
| De toute manière, je suis pas là pour te raconter un roman |
| Faut juste que tu captes les galères conquises, comme Gaulois et Romains |
| Dure est l'étape, de voir derrière un visage charmant |
| Surtout quand à la fin, c’est le cœur qui pousse le visage au chagrin |
| Et enfant de la Lune, écris pour ces gars des blocs |
| P.L.A.N, les gars de la school, baiseurs de shit, flambeurs dans les blocs |
| Parce qu’attristé par la joie, trop de douleur émotionnelle |
| Un jour j’ai écrit un album pour vous, convoi exceptionnel |
| [Refrain: Soprano, Alonzo & |
| Vincenzo] |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| De carambolages entre l’inconscience, la rage et le savoir |
| Au 19 mars, c’est ce que t’as bien cru voir |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| On rappe pas pour le glock, faut que tu le gobes |
| À chacun sa haine |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| J’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| Ton rap a trop de cloques, faut que tu le gobes |
| À chacun sa peine |
| 1995, j’ai pris le raccourci le plus long du monde |
| Souvent en panne, les miens me faisaient les pinces |
| J’ai décidé d'écrire un album histoire que je me rince |
| J’avais peu de sens, mais en moins de quinze, je connaissais pas l’homme |
| Je connaissais pas l’ordre |
| Des paliers à franchir, des dos d'ânes où fallait ralentir |
| Je connaissais pas l’ogre |
| Kafir, tout prend un sens man |
| Ça part de là pour finir à l’au-delà |
| À l'âge où croit là au sens-même |
| Arrive au virage 17, j’ai dû appeler le 18 car je voyais trop de flammes à 19 |
| J’ai écrit un album, ce carambolage entre l’inconscience, la rage et le savoir |
| Ce carambolage entre l’impatience, l’otage et le pouvoir |
| C’est comme ça vient que je donne |
| Je suis juste un résumé de ce livre des blocks, qui vit sur le sol du coq |
| Je traverse l'époque comme tant de jeunes |
| Ce disque, la seule langue en quoi je pourrai vous parler si je suis mort jeune |
| J’ai pas de gun, mais juste un creux comme c’est moi le jeune |
| Je te prouve ça, arraché XXX |
| Ici chacun sait ce qu’il doit faire, on cherche plus la place one |
| Ce n’est que mon naturel, A.L.O.N |
| «Puisque nos gars sur l'écoute» |
| «Mes gadjis, mes gadjos, mes receleurs» |
| «Peut-être que je sais que les miens se reconnaissent pas dans du Michel Berger» |
| «Donc dis-leur Saleem» |
| «Le son des sales bêtes» |
| «Puisque nos gars sur l'écoute» |
| «Mes gadjis, mes gadjos, mes receleurs» |
| «Pour tous ces gens qui m’ont vu grandir» |
| «Dis-leur qu’on baisse pas les bras et qu’on s’en moque» |
| [Refrain: Soprano, Alonzo & |
| Vincenzo] |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| J’ai écrit un album |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| De carambolages entre l’inconscience, la rage et le savoir |
| Au 19 mars, c’est ce que t’as bien cru voir |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| On rappe pas pour le glock, faut que tu le gobes |
| À chacun sa haine |
| Ouh, j’ai écrit un album |
| J’ai écrit un album |
| L’album Psy 4, c’est l’esprit en blocks |
| Ton rap a trop de cloques, faut que tu le gobes |
| À chacun sa peine |