Le myosotis, et puis la rose
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Ce sont des fleurs qui disent quelque chose
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Mais pour aimer les coquelicots
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Et n’aimer que ça… faut être idiot!
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T’as peut-être raison, seulement voilà:
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Quand je t’aurai dit, tu comprendras
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La première fois que je l’ai vue
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Elle dormait, à moitié nue
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Dans la lumière de l'été
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Au beau milieu d’un champ de blé
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Et sous le corsage blanc
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Là où battait son coeur
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Le soleil, gentiment
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Faisait vivre une fleur
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Comme un petit coquelicot, mon âme
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Comme un petit coquelicot
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C’est très curieux comme tes yeux brillent
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En te rappelant la jolie fille
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Ils brillent si fort que c’est un peu trop
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Pour expliquer… les coquelicots!
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T’as peut-être raison, seulement voilà
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Quand je t’aurai dit, tu comprendras
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J’en ai tant appuyé
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Mes lèvres sur son coeur
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Qu'à la place du baiser
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Y’avait comme une fleur
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Comme un petit coquelicot, mon âme
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Comme un petit coquelicot
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Ça n’est rien d’autre qu’une aventure
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Ta petite histoire, et je te jure
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Qu’elle ne mérite pas un sanglot
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Ni cette passion… des coquelicots!
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Attends la fin, tu comprendras
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Un autre l’aimait qu’elle n’aimait pas
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Et le lendemain, quand je l’ai revue
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Elle dormait à moitié nue
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Dans la lumière de l'été
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Au beau milieu du champ de blé
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Mais, sur le corsage blanc
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Juste à la place du coeur
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Y’avait trois gouttes de sang
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Qui faisaient comme une fleur
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Comme un petit coquelicot, mon âme
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Comme un petit coquelicot
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Comme tout petit coquelicot |