Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни La rue, исполнителя - Salif.
Дата выпуска: 11.07.2012
Возрастные ограничения: 18+
Язык песни: Французский
La rue |
Sur nos trottoirs il est trop tard, ça pue la cèce |
Notre vie est comme une p’tite otage venue de Bucarest |
C’est un brelic et pas une femme que tu caresses |
Que la police pose ses cordes vocales sur ma verge |
Impitoyable et loyale, est dans la rue la règle |
Soit tu t’arrêtes, soit tu prends direct les attitudes tah habs |
Dodo, promenade dans la cantoche |
Y a ceux qui vendent et ceux qu’emportent, ceux qui glandent et ceux |
qu’em-(draa)-pochent |
L’héroïne est belle et bien jaune |
Comme le slip de ceux qu’ont peur de la geôle |
Dans la zone, debout sur un KTM, Assedic et APL |
Doublette arnaque et haine, boulette de glace dans la TN non |
La violence, crois-moi chez moi tu la vis |
Les jeunes veulent baiser dès qu’ils ont trois poils sur la bite |
Montagnes de sous, montagnes de problèmes |
Les mythos te racontent des bobards de soupe |
Ça brasse sec des grammes de blanche sous la selle |
Les demoiselles envoient les frères à Fresnes ou à |
C’est ça l’av’nir pété, les prisons sont pleines |
Noirs de monde comme les plages d’Agadir cet été |
Ça fume le cul d’la vieille, tire une dernière latte |
Les anciens tirent leur révérence avant le dernier acte |
Le nouveau terrain de jeux de la police scientifiques |
Les clients acceptent leurs colis sans chichi |
Puce SFR cramée, permis à point balourd |
Trafic de caisses, les sont des poids-lourds, non ! |
Les grognasses sont en collant |
Y a ceux qui braquent et l’enfilent |
Se font serrer à cause d’une rate ou d’un sans fil |
Les darons et les daronnes sont horrifiés |
Les jeunes sont motorisés et ils niquent les autorités |
Espérance de vie réduite |
Comme une bite |
Après la circoncision |
On goutte très vite au chichon |
La Rue nous éduque, La Rue nous nourrit |
La Rue elle tue, elle nous encule et elle nous pourrit |
On perd notre temps dans La Rue, La Rue, La Rue |
On perd notre sang dans La Rue, La Rue, La Rue |
Les condés cherchent la stup' et nous on cherche la thune |
Se pète la boite avec la vodka et un Schweppes agrumes |
Les gamins aiment bruler des bus, la drogue |
Les boloss la dégustent quand elle est extra-pure |
Opère quand les pauvres types sommeillent |
Les flics sont les profs de l'école buissonnière ouais |
C’est le Far-West, c’est mort grand |
À la recherche de l’or blanc, on dit au revoir aux barrettes |
Dépendant du mektoub, ah ! Trop de frères sur écoute |
Dernier Audi S3, fard à paupières sur les housses |
Tragédie, boite de nuit et carré VIP |
Cramsaouette en bas-résille |
Roule dans le centre ville à bas régime |
Liasses de billets de cent, liasses de billets de cinquante |
Jean GG dernière lunettes clinquantes |
Pffff effronté t’es monté, gare à la chute |
Ta recette est comptée et recomptée à l’arrière d’un bar à pute |
Y a ceux qui filent droit, qui font les études bserthek |
Y a les fous qui montent des coups tah les sourds |
Mauvais garçon avec une pompe d'éducation |
Portable tombé du camion, le moral foncé du charbon |
Sourire en coin pensant aux euros qui trainent |
On réfléchit avec le peu d’neurones qui restent |
Sorti d’gardav les poucaves se font marave coupables |
Les délinquants s’arrachent devant la Xsara sauvage |
Retranché derrière un cuir en peau de vache |
S’en sortir entier envisageable, peu probable |
Réveil matinal, maux d’tête, hôtel |
Érection et sécrétion vaginale |
Attentif pour pas trouer la capote |
Garde un œil sur la cagnotte, sur ton zboub est la camelote |
Bouquet d’faux plans que les bouffons t'énumères |
Tu quittes le goudron pour le fourgon cellulaire |
La Rue nous éduque, La Rue nous nourrit |
La Rue elle tue, elle nous encule et elle nous pourrit |
On perd notre temps dans La Rue, La Rue, La Rue |
On perd notre sang dans La Rue, La Rue, La Rue |