Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни Enfant du ghetto, исполнителя - Lim. Песня из альбома Enfant du ghetto, в жанре Иностранный рэп и хип-хоп
Дата выпуска: 22.10.2013
Возрастные ограничения: 18+
Лейбл звукозаписи: tous Illicites
Язык песни: Французский
Enfant du ghetto |
Ghetto youth sera toujours la cible on l’sait |
Pas de pitié pour ce système et ses méfaits |
Mais ce n’est pas ce genre d’attitude qui nous effraie |
Oubliez jamais, il faudra qu’ils paient |
A croire qu’ils ne veulent pas qu’on s’en sortent |
A croire qu’on a des sales gueules mais les beaux guns pour l’escorte |
Donc, peu importe le risque, il est temps de changer de disque |
Puisqu’ils ont déjà péter ma porte, fils |
Saccagé l’appart de mes parents |
Pour deux barrettes vendues à la sauvette, pfff la vie c’est marrant |
Comme elle craint alors, j'écoute mes frères |
Et leurs paroles qui me font du bien, frangin |
«Hey LIM, handek, on est pas éternel, faut penser à se ranger» |
C’est vrai, c’est la té-ci, y a pas de messie mais des frères qui font le rappel |
Pour pas qu’on oublie qu’on est tous mortels |
Ma belle je sais que je passerais pas l’enfer |
Alors, j’suis pas pressé de mourir même si le monde tourne à l’envers |
Faut se nourrir alors on se lance dans les affaires |
Illicite frère donc ça suscite la guerre contre l’uniforme |
Et son attitude non conforme aux normes des droits de l’homme |
Bonhomme, on a l’habitude de leurs flingues énormes |
Qui les transforment en super héros |
Pour avoir casser les dents à ce dealer d’héro' |
Ghetto youth sera toujours la cible on l’sait |
Pas de pitié pour ce système et ses méfaits |
Mais ce n’est pas ce genre d’attitude qui nous effraie |
Oubliez jamais, il faudra qu’ils paient |
C’est chaud j’ai trop eu que des trous dans les poches |
«Wesh LIM tu veux qu’je t’avance quinze ou vingt litrons ou quoi ?» |
Trop pris la tête à des shlags pour qu’ils raccrochent |
Trop arraché de sacoches dans la ZAC devant les gosses, c’est moche |
Comme l'époque des boches, CRS SS, pauvre cloche |
Ici on baise les hacess, dans la té-c' on a tous la même thèse de la vie |
Faut qu’on pèse pour retourner au pays, hami ici les âmes brillent |
Mais le dlahem brise des familles en temps de sère-mi |
J’pensais jouer au Monopoly avec mes potes |
Mais quand l’argent devient réel ça devient embrouilles et carottes |
A qui la faute si les mecs de té-ci sont tous llés-gri? |
Tous aigris, frappés par le mépris |
Hier, l’un de mes frères a pris plusieurs mois |
Et moi j’suis là parce que mon frère balance pas |
Tu vois j’crois que c’est la faute du système |
Si j’suis pas un kiss men, un peace men mais un fuck police men |
Blindé de vices men et ouais c’est ça la rue |
Faut pas que tu glisses men, faut que tu protèges ton cul |
Vu que pour l'écu ça écume le bitume |
Comme d’habitude, une bite sans étude et sans thune ça importune |
La population, chez nous y’a pas d’Hip-Hop vibration |
Mais la répression pour l’inspiration |
D’une génération dite délinquante |
Toujours élégante même quand les schmitts tentent leurs descentes |
J’plante le drapeau du ghetto |
Même quand mes frères rappent même en GAV sans ste-po |
Ghetto youth sera toujours la cible on l’sait |
Pas de pitié pour ce système et ses méfaits |
Mais ce n’est pas ce genre d’attitude qui nous effraie |
Oubliez jamais, il faudra qu’ils paient |