| Nikkfurie |
| Dès ma première salve d’immeubles crades, dans le J9, je grimpe, |
| Ce qui me vide et me laisse mal dans mes Stans, |
| Pile dans les starting-blocs, parlant de silence, absence navrante! |
| F-5, H.L.M 17: un comique logis, R5 qu' l’ancienne disséquait le corps de |
| police, |
| J’erre simple dans Noisy-Le-Sec donc une colique domine, |
| Toute notion de justice ommise du commis d’office. |
| La tess, assortie d’hommes Arabes, pauvres ou négroïdes |
| Qui débarquent près de chez toi 5 dans un horrible bolide, |
| horripilent tes copines, mon cd: un colis solide. |
| Jamais sous cortizone ni sous corticoïde. |
| La sportive police parodie nos vies: |
| un hobby nocif, antinomique, on contraste sans camp ni notice. |
| Elles te disent mytho mysogine, ironiques, pour tes fautes commises au lit, |
| t’es pas un copilote mais une copie docile! |
| Refrain (x2) |
| Taïro |
| Prisonnier de ce monde, coincé dans ce béton, |
| La folie me gagne et j’ai bien peur qu’elle ait raisonââ ¦ |
| Car quand je rêve de Changer d’air, j’en connais déj la chansonââ ¦ |
| Hi-Tekk |
| Mensonges et compagnie, ma perception de ce monde est floue, |
| Je me réveille amnésique avec les sapes sales et sanglantes, |
| Quelques bleus sur la face, crade est l’ambiance, |
| J’habite une pièce close pleine d’ordures moisies, |
| Avec une vue sur l’usine, dans une zone industrielle brute |
| Ou les émanations de gaz masquent le ciel, |
| Mes amis les insectes circulent travers les céréales, |
| Une odeur de centenaire embaume la pièce |
| Et je réalise qu’un insecte géant l’haleine fétide de chacal |
| Et de fennec me jaquette et, dans un murmure, me dit: |
| «Chef, j’ai une tronçonneuse, une pelle et une folle envie de carnage! «. |
| J’ai du fumer une mauvaise herbe, un traquenard, j’hallucine! |
| «Tu es l’ami usage unique le plus spécial et «space «que j’ai vu! «. |
| Refrain (x2) |
| Taïro |
| Hi-Tekk |
| Ou est la bombe que je désinsectise ma piaule? |
| Elle est sale et blindée d’insectes, vise au sol mates la déco.: |
| paquet de corn-flakes vide et les cadavres de cannettes s’entassent, |
| Les packs d’Heineken usage unique, c’est le carnage, |
| Le malaise, t’as vu la publicité: v’l les sales blates! |
| Nikkfurie |
| Yé! je suis jamais saoul, je ne fume pas de cannabis/skunk, |
| Pas de drogue m’interrompt, |
| Ma réflexion s’interroge sur l’ivresse d’un livreur de pizza, |
| L’hiver, livré pour vivre faire des cascades comme Coltsiver. |
| Un cÅâ ur de glace hiberne, la rage remonte les bras, |
| Plus de limites, plus de règles, plus de lignes zebra; |
| Une tête dure comme Kluivert, digne du long métrage |
| Que tu t’inventes chaque jour et que tu répètes le soir en extraââ ¦ |
| Hi-Tekk |
| Plus de paquet de clopes, juste un mégot de Marlboro Light, |
| Mes vêtements sentent l’herbe grasse et mon frigo pue la beuh. |
| V’la le gros obstacle, mon diagnostic en un clin d'Åâ il, le S.M.I.C style, |
| J’en ai plein le boul' de vivre en osmose avec blates et cafards, |
| Ces sales bêtes se nourrissent de ma bouffe, squattent mon appart, |
| S’installent, stables, et s’attablent près d’un monticule de pizza de la veille, |
| Putain, Nikk', mates leurs mandibules! |
| Refrain (x2) |
| Taïro |