| C’est La Caution, survet' et Stan. Attention surveillez ça |
| Noisy l’keus, tu lèves les bras. 150 sans piédestal |
| J’ai pas d’option sur mes messages |
| Pas de sang sur mes paires de basket |
| J’refais mes lacets, c’est sur ça me retarde |
| Devant toi j’ai cassé l’ardoise, du 9.3 au Val d’Oise |
| Et serré des siamoises, j’suis coincé dans l’armoire |
| La coïncidence c’est qu’j’avoisine la moisissure payée en avoirs |
| J’empile mon rap en flocons d’avoine |
| Capitaliste, ta pris ma liste d’amis, la leur salive à fond |
| Gaspille ta thune, capitalise |
| J’arrive à agripp' la vie d’artiste, pactisant vite avec la tise |
| Ma vie vacille à vive allure, mon joint carbure dans de l’aluminium |
| Il flambe allume le vite |
| Ignoré l’temps, salue le bien, fignolé l’plan, t’as vu le risque |
| Mais j’ai déjà prévu la suite, c’est cérébral et très vulgaire |
| Combien de ladies dans cette voie tu crédites dans cette boite |
| La médisance des squattes illicites |
| Dis combien de crédits dans ta voiture |
| C’est pas vraiment dans ma nature |
| C’est limite difficile comme remettre Freddy dans la droiture |
| C’n’est pas un problème, vous n’pouvez fuir |
| Car vous êtes sur ma ligne de mire |
| Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson |
| Je n’ai jamais vraiment changé de ligne |
| Car je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |
| Oui je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |
| J’ai l’audace de Nas et l’angoisse de Joe Dassin |
| J’te met d’astreinte, qu’tu sois d’Afrique ou caucasien |
| La musique a un symptôme: l'érythème fessier |
| Conséquence directe héritée d’Messier |
| Si l’essai se concrétise, j’estime être ici |
| Si la vérité s’précise, ton rap périt dans l’w.c |
| Préservatif, réserve à disques et doliprane |
| C’est vers la street que va l’aigreur |
| C’est la canicule dans le club |
| Les jolies dames ont d’jolies jambes enjolivant leur minijupe |
| Et leur santiag en peau d’iguane. C’est motivant mais j’me sens mal |
| Ceci est sidérant comme jouer le Cid devant une cité en feu |
| C’est tout l’temps différent comme le discours de feu Mitterrand fut |
| Cyclique, si clinique si clean dans c’district. Nan ! |
| Ni rimes ni pit ne discriminent mon historique |
| Je retire d’ton rap muni d’une pince à épiler |
| Munis d’un ein-s dans la main droite, et de von-s à écouler |
| C’est un monstre à l’Elysée munit d’un contrat mérité |
| Car la France est fière d’celui qui gouverne l’australopithèque |
| Je pulvérise l’audience. Une herbe aux effets thermonucléaires pour névrosé |
| Les métropoles, j’ai l’thermomètre |
| Et les problèmes irrésolvables, et j’aime nos pièges |
| Cubiques appartements s’imbriquant dans nos immeubles |
| Et c’est monnaie courante qu’on nous expulse après l’hiver |
| C’n’est pas un problème, vous n’pouvez fuir |
| Car vous êtes sur ma ligne de mire |
| Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson |
| Je n’ai jamais vraiment changé de ligne |
| Car je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |
| Oui je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |
| On est des salauds qu’on big up à chaque concert de La Caution |
| Des narvallos dans l’immeuble 17 rebaptisé Caution |
| Dans une caisse de location qui sert en cheval et en gazole |
| Ici le mal en rotation gouverne en arme et en parole |
| Libère une armée en carence de vocation à l’embarras |
| A l’ambassade en mocassins soigneusement cirés aux parades |
| Lope-sa, tise une Heineken, (s'piqué des) verges |
| Le traumatisme et les cernes genre, vise les lesbiennes |
| J’pèse et j’tise à la base (des mic) repère le site |
| On reste deep, 10 teur-inspec au mètre cube |
| On me piste de loin, je sens qu’on m'épie |
| Mais je n’sais pas pour quelles raisons |
| Les épaves me parlent avec des giclées d’salive |
| La bave aux lèvres en suspend |
| Je prends la tangente, ces mecs me vampirisent |
| En bas je traîne mais je n’ai qu’mes pompes |
| En cas de blèmes-pro y a sonne-per |
| C’n’est pas un problème, vous n’pouvez fuir |
| Car vous êtes sur ma ligne de mire |
| Et là tu erres sur ce morceau que je couche sur papier Canson |
| Je n’ai jamais vraiment changé de ligne |
| Car je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |
| Oui je veux qu’tu t’défonces sur ma zic |