Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни Rapublicain, исполнителя - Sadek. Песня из альбома Les frontières du réel, в жанре Рэп и хип-хоп
Дата выпуска: 10.03.2013
Лейбл звукозаписи: Parlophone France
Язык песни: Французский
Rapublicain |
J’attends que l’aube me libère |
Mon insomnie m’emprisonne |
Maintenu les yeux ouverts |
Les deux rétines qui frissonnent |
Des images glaciales viennent torturer mes poèmes |
Capuche noire, j’attends l’enterrement du Soleil |
J’observe ces âmes qui errent hors du Jardin d’Eden |
Cette meuf violée par son frère quand j'étais au collège |
Cet addict au poker, qui tape sa fille quand il perd |
Finies les Totally Spies, elle deviendra croupière |
Ce mec en Ferrari, il transpire le charisme |
Il vend les bijoux de sa mère pour frimer sur Paris |
C’est la loi du plus fort, les disciples de Darwin |
Jungle urbaine, zoo de béton, ghetto safari |
Les tarifs arrivent, la cocaïne atterrit dans les narines |
Paris by night, ça mitraille et graille, rien à foutre des caries |
J’sais que tu m’localises. Les p’tits respectent que les calibres |
Drive-by en Ducati: faut être calife à la place du calife |
Être plus vicieux que les autres, mentir comme un politicien |
Être ambitieux. Vision nocturne, j’ai pas b’soin d’un opticien |
Dans la misère, été comme hiver, j’suis aux p’tits soins |
Loup solitaire, ils feront jamais de moi un gentil p’tit chien |
J’compte pas jeter l'éponge, plus confiance en mon ombre |
Et j’pense qu'à faire la fête, boire à oublier mon nom |
J’fais que creuser des tombes, survivre dans les décombres |
Ouais mes couilles ont des pecs, car mon fusil fait des pompes |
Parfois j’pense vraiment que l'être humain n’a pas d'âme |
Des médecins légistes font l’amour aux cadavres |
Et j’pense à tous ces squats où les camés s’entassent |
Où ils partagent le DAS' mais pas une dose de crack |
D’la réalité pour rêveurs sous morphine |
Assommés par des anti-douleurs pour nous maintenir en vie |
Nos parents tous exploités, usés et vidés |
Le cerveau rempli de conneries par leurs journaux télévisés |
Peu d’exemples autour de nous, très peu de gens à citer |
Ils veulent qu’on se tire dessus, qu’on fume du shit, qu’on ait pas d’idées |
Que nos soeurs soient perdues, matérialistes et vénales |
Qu’elles aient pas le goût de l’indépendance, mais celui du Panamera |
Dans mon zoo c’est l’usine, c’est dur de rester lucide |
J’ai vu des schlags taper de la cèç même avec une sinusite |
J’attends l’Antéchrist dans cette crise écologique |
Un bunker atomique pour la guerre bactériologique |
J’cogite, j’m’agite avant de devenir une machine |
J’me mutile. Ça vient de Russie, ma kalash crache des classiques |
J’suis cet être en argile, qui file droit vers l’asile |
Et j’cherche la branche d’la réussite sur un arbre au million de racines |
En tutoyant la mort, j’me suis senti vivant |
En faisant du mal, on se sent si puissants |
Entre rêves et cauchemars si hallucinants |
Mes textes respirent la rue, j’ai des poumons en ciment |
J’suis pas d’ceux qui votent. Rien à foutre du scrutin |
J’suis d’ceux qui rappent, et j’suis Rapublicain ! |