Информация о песне На данной странице вы можете ознакомиться с текстом песни Je Les Garde, исполнителя - Disiz La Peste.
Дата выпуска: 28.10.2012
Язык песни: Французский
Je Les Garde |
J’ai serré la main, le lendemain voulait me lacérer\nDans mon sang voulait me laisser macérer\nLe monde sur-mesure existe dans un coin du cerveau\nLa réalité est triste et je deviens nerveux\nJ’ai encore quelques attaches, faut que j’lâche un truc\nY’a comme un truc qui cloche, qu’accroche, qui tient ma nuque\nIl faut que je baisse ma garde, que je retranche ma rage\nQue je laisse la revanche, j’ai plus d’amour que de courage\nAussi rare que les sourires sur le visage de ma mère\nJe puise dans mes souvenirs, pour moi c’est un bon remède\nIci, chez nous les peines se ramassent à la pelle\nCe que ton esprit oublie, ton cœur s’en rappelle\nLa mémoire est sélective sauf quand ça fait souffrir\nA croire qu’on aime le meilleur mais qu’on préfère le pire\nLe réservoir est là, suffit juste de l’ouvrir\nPardonne, n’oublie pas mais ne te pourris pas la vie\nChaque fois que mon cœur sera vide j’n’oublierai pas de le remplir\nSi je suis père, je suis guide, j’ai donc un rôle à tenir\nMes moments de plaisirs sont rares donc j’ai peu d’exemple\nChaque fois que j’en vivrai je le graverai dans mon ventre\nEt si le présent est laid, que l’avenir est incertain\nJe fouillerai le passé, je ne garde que le bien\nLe passé comme un petit musée\nJe m’y promène pour me faire du bien\nJe les garde, je les garde, je les garde\nMes souvenirs sont des pages, sont des toiles\nJe les garde, je les garde, je les garde…\nQuand j'étais petit je voulais être pilote de l’air\nJ’rêvais d'être un héros, de rendre plus mieux le monde\nAvec des draps, je faisais des capes ma mère\nMe faisait des crêpes, pendant que je sauvais le monde\nLa première fois que j’ai eu des baskets, je croyais que je courrais plus vite\nJ’en étais convaincu, aussi vite que Carl Lewis\nJe me prenais pour Bruce Lee, je m’entraînais sur des coussins\nQuand venaient les vacances, je défonçais mon cousin\nJ’avais un cimetière secret, avec un chat et un oiseau\nDans le ciel bleu, au bout du doigt, les traces blanches des avions\nEt puis j’ai grandi, je m’habille, je veux faire le mec\nQuand je revois les photos, je me dis que je faisais tiep'\nLe seul son qu’on écoutait, c'était celui de Benny B\nOn n’y connaissait rien, on était fou, oh oui !\nJe repense avec bonheur à cette époque de ma vie\nPuis vient la chasse aux filles, dans les rues de ma ville\nJe les garde, je les garde, je les garde\nMes souvenirs sont des pages, sont des toiles\nJe les garde, je les garde, je les garde…\nEt qu’est-ce qu’on a pu gole-ri, j’ai galéré\nCombien on a pu faire de conneries, délirer?\nLe samedi à la piscine, on zyeutait les meufs\nAprès on avait la dalle, on allait à Carrefour à neuf\nLes chevaliers du zodiaques dans le slip\nOn esquive les vigiles, genre on prend des chips\nSur le retour on fait un concours de mollards\nOn casse quelques cabines et puis on court on fuit les chtards\nJe me souviens aussi des étés aux Épinettes\nAutour d’une voiture, poste à fond, les portes ouvertes\nEt c’est toi qui a grandi, donc c’est toi qui envoie un petit\n«Va me chercher une bouteille, tu peux garder les centimes»\nTu vois le plan ultime, c’est un barbecue chez une go\nTout le monde part en team, on monte à 7 dans une Gov\nMenace To Society, j’ai de stress comme O’Dog\nJ’ai 15 piges, ma vie: un clip de Snoop Doggy Dogg\nLe passé comme un petit musée\nJe m’y promène pour me faire du bien\nJe les garde, je les garde, je les garde\nMes souvenirs sont des pages, sont des toiles\nJe les garde, je les garde, je les garde…\nPour rien au monde je n’oublierai cette époque\nL'époque des jobs d'été, rien dans les poches\nUn taff de merde mais tu t’accroches\nUne petite paire de Nike, un petit Polo\nDans les poches un peu de maille, t’empruntes un vélo\nQuand t’es frais, coupe rasé, que tes potes veulent te gazer\nTu les termines, tu les dead, 's'avez pas de meuf bande de blasés\nEt je suis là sur mon Mountain Bike, je fais belek à mes Nike\nLe soleil m’escorte, je traverse tous les tiers-quar\nJ’arrive sous le balcon, *sifflement*, Chérie Coco, je siffle\n«Dis à ta mère que tu vas voir une copine»\nEt elle monte sur le guidon, direction les bords de Seine\nTrès tôt j’ai trouvé la mienne sous la bienveillance du ciel |