| Viens par ici c’est la merde Marseille c’est le Brésil |
| Les petites gadjis ont toutes des strings et les condés sont dépressifs |
| Tout le monde a arrêté le foot pour la fumette |
| La jeunesse du béton veut pas taffer à la truelle |
| Ça fait des nuits blanches, pour pas se faire lever |
| Tu rouleras pas en BMW si tu comptes faire le guet (non non) |
| Certains rentrent en taule, ressortent balaise |
| Au bout de deux mois sans salaire, la droiture est une fausse alerte |
| Un gosse vide ses larmes |
| Devant son père qui tape sa mère |
| Plus tard il préférera le sky à l’eau minérale |
| T’y a pas de quoi ramener ta belle au cinéma |
| Les quartiers misérables se reconnaissent au cri des rats |
| C’est le western, les poulets friment le coude sorti de leur vitre arrière |
| On fait «belek» à l'épidémie de grippe aviaire |
| «Handek» ça vise la tête, la ville malmène, déguise ta peine |
| C’est plus la fête une fois les pupilles dilatées, prêts pour la guerre |
| T’as pas mis assez de thunes à gauche |
| Ta liberté pue la taule, je sais c’est moche (C'EST LA MERDE) |
| Tu veux avoir la place du boss |
| Sans mordre à l’appât du corps, essaie encore (C'EST LA MERDE) |
| Faut les liasse, la pétasse et le putain de bolide |
| Anti taff, pourquoi l’esclavage est aboli? |
| Le compte en banque à découvert |
| Les plaquettes à découper, dégoûté, dérouté (C'EST LA MERDE) |
| Je suis comme Zidane, en 2 finales je met 3 coups de tête pour 2 buts |
| Y’a pas d’I will survive si quelqu’un me traite de fils de pute |
| La rage nous contamine, les rats tiennent compagnie |
| Y’a plus le temps, faut qu’on aille vite, on focalise nos vies sur nos batteries |
| Le diable me taillade les lèvres pour un sourire de l’ange |
| Certains, les narines les premières glissent sur la piste blanche |
| Ici ça pisse le sang, je rappe sur un triste sample |
| Les petits ressentent la vérité parce que nos vies se ressemblent |
| L’aiguille ne recule pas, je me dois d’avoir une longueur d’avance |
| La chance pour chorégraphe, je taffe pour être à la hauteur de la danse |
| Des frères se mettent des balles, ça rend fou |
| Pour des histoires de cailles, de chattes man ça part en couille |
| Jeune fille, toi, qui rêve du grand amour |
| Sache qu’on t’invitera dans un bloc pour tirer la bourre |
| Un arrière gout de bouse dans la bouche |
| On veut m'éclipser de peur que mon succès voit le jour |
| Sur le terrain j’ai la trique, un dernier coup de reins pour le hat-trick |
| Un stylo et une feuille, fumer le mic c’est ma thérapie |
| Les faux se couchent comme Materazzi |
| On rêve tous de Mazeratti sans finir maladif à la Mohamed Ali |
| Avec l'état impossible d’instaurer le dialogue |
| Je suis l’ennemi public comme Dieudonné auprès d’une synagogue |
| Un style hardcore évidemment, un flow encore polyvalent |
| Faudrait qu’on me coupe la langue pour que je sois poli et galant |
| Que tout les shtars aillent se mettre des doigts |
| T’iras pas loin si ton modèle c’est Jean-Pascal ou Jean-Edouard |
| La jeunesse danse aux chants des armes, la délinquance est dans les bacs |
| Y’a des bains de sang au fond des caves après la vendetta |
| Un flow kalachnikov, j’arrache les portes y’a pas plus fort |
| Dans ton hip-hop et ton Ipod méfies-toi bien de l'œil du borne |
| Écoute mon chant de révolte vu que la chance est dans les cordes |
| Et le bonheur est dans le coffre criblé de bastos |
| C’est la merde mon pote ! El Matador pour tous les quartier de France |
| Marseille |
| Bombattak crew, centre-ville, yeah ! |