| Arrive, arrive, comme du fond d’un couloir
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| Surgit d’un sommeil blanc d’ivoire
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| La pierre de ta présence
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| Elle brille, elle brille
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| Et son rayonnement est insatiable
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| Et j’ai bien peur d’y voir
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| Des creusets, des cratères, et les coulées de lave de l’histoire
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| Je ne connais pas de loi, qui pourrait m'éloigner de toi
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| Et la nuit le silence hurle un confiteor
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| Je n’ai pas vraiment le choix d’ignorer ce je ne sais quoi
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| Qui luit d’un éclat entre l’anthracite et l’or
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| Dérobée à toi-même tu sais
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| Tu t’es comme volatilisée
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| Tu manques à la terre même, caboche
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| Et le sol trop brûlé implore le ciel ingrat
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| Pour qu’il vienne l’irriguer
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| Je savais que des flammes immenses
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| Sortaient te ton âme incendiée
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| Et que ton ombre solitaire s’allongeait
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| Du paradis à l’enfer
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| Je ne connais pas de loi, qui pourrait m'éloigner de toi
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| Et la nuit le silence hurle un confiteor
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| Je n’ai pas vraiment le choix d’ignorer ce je ne sais quoi
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| Qui luit d’un éclat entre l’anthracite et l’or
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| Arrive, arrive, si tes visites se font rares
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| Elles durent de plus en plus tard dans des alcôves
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| De plumes et de foudre
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| Tu peux venir toujours, viens !
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| Viens voir ici moi j’ai rien dans les mains
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| Que de fleurs de cavale
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| Et de spleen
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| Oh c’est loin d'être idéal
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| Allez, allez…
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| Alleluiah !
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| Même si moi, je dirais pas comme ça… |