| Je ne suis plus personne, quelques pas qui résonnent dans une rue déserte
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| Moi tout ce qu’il me reste, tout ce qui m’attend, c’est un piano blanc
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| Je rentre chez moi, quand le soleil n’est plus là,
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| Quelqu’un d’autre a-t-il, autrefois,
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| Sur ce clavier posé les doigts …
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| Toute la nuit, sur l’ivoire et l'ébène je brise mes chaînes
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| Commes toutes les nuits, sur l’ivoire et l'ébène je me déchaîne
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| Alors je cris, mon amour et ma haine, les mots s’enchaînent,
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| se nouent, se lient, aux mélodies
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| Mais au petit matin, devant le piano, je reste KO
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| Je ne me souviens de rien, ni paroles, ni musiques, amnésique
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| J 'attends le soir, d'être seul dans le noir
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| Mes mains chercheront les accords,
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| Comme elles cherchent en vain ton corps
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| Je ne sais plus qui je suis…
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| Ai-je vécu une autre vie…
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| Le jour je crève et je fais de mauvais rêves,
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| Quelqu’un d’autre, a-t-il, autrefois,
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| Sur ce clavier, posé les doigts
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| Toute la nuit, sur l’ivoire et l'ébène je brise mes chaînes
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| Comme toutes les nuits, sur l’ivoire et l'ébène je me déchaîne
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| Alors je crie, mon amour et ma haine les mots s’enchaînent, toute la nuit
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| Sur l’ivoire et l'ébène je brise mes chaînes, comme toutes les nuits
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| Sur l’ivoire et l'ébène je me déchaîne
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| Alors je crie mon amour et ma haine,
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| Les mots s’enchaînent, se nouent, se lient, aux mélodies.
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| Mais au petit matin, il ne reste plus rien, de mes insomnies… |