| Pas m’envoyer un jet dans le pif |
| On fait du biffe, on kif voyager |
| Après la zic, je fais du X à l’inverse de Catherine Ringer |
| On me remarque comme l’odeur d’un grec dans le bus |
| La quête du khalis est une course pleine d’embûches |
| Je veux plus d’anniv' sans bougies |
| Ni noël sans bûches, finish |
| Préviens tes gamins pendant les perquis', ces fils de putes |
| Iront jusqu'à éventrer le traversin et l’ours en peluche |
| 50% Russe, 50% Sicilien |
| Si je vais en Californie, c’est à califourchon sur le dos d’un missile syrien |
| Texte criminel, le calibre roulé dans le torchon |
| Dans une chaussette noire, comme… comme Eddy Mitchell |
| J’ai jamais rempli un caddie de Fauchon |
| Le rap game c’est un ramassis de faux-jetons |
| Ils font du bruit pour rien comme les pimps ils se traînent |
| Dis aux gros porcs et aux gabarits de cochons |
| Qu’il y a plus de trous de balles au F. N que sur 50 Cent |
| Faut qu’on détourne les lois |
| Au poste j’ai des trous de mémoires |
| Je marche qu’avec des tos, des crouilles, des noirs |
| Des bridés, des blancs qu’on des blèmes-pro familiaux |
| Ils me reconnaissent dans le métro |
| Je les dé-dé-dé-dédicace car ils me font passer avec leurs carte Navigo |
| Faut qu’on se repentisse avant l’Apocalypse Now |
| Sert moi un Calypso, un Cuba Libré |
| Amigo, un coupable est libre et calibré |
| Faut que les feuilles tombent comme en automne sinon c’est monotone |
| Moi et les flics, on s’entend pas avec ou sans sonotone |
| Autant de blues que dans la voix des artistes signés chez Motown |
| Dans le treizième c’est Chinatown |
| Saint-Ouen-l'Aumône c’est plutôt Cartagena |
| Je te parle pas de la farine Maïzena |
| La famille, la maille c’est rien, partagez-la |
| Je veux la vie longue, pas la villa de la famille Rockefella |
| Ca fait sblah comme la frappe de Mario Balotelli |
| Y a du gent-ar à se faire dans le 16 avec les gars de l’hôtellerie |
| Ca les potos l’ont compris |
| Depuis ils assoient des jéroboams en boîte et s’habillent en Gucci-gui |
| Je porte le costard comme Fabrice Luchini |
| Mème quand j’avais sorti zéro bum-al |
| J’avais déjà la chemise déformée par la crosse en bois du guigui |
| Comme si c'était norma-gal, blah |
| Laisse moi défaire ma boucle Zilli |
| Montrer ce que j’ai dans le slip dans la rue et s’il le faut au Mooncity |
| Beaucoup d’histoires se règlent après un coup de gueule, un coup de gun ou un |
| coup de zizi |
| J’ai l’argot d’un taulier de bars à hôtesses |
| Les M. C font caca partout, ouvrent leurs fesses |
| Répètent tout ce qu’ils entendent comme des cacatoès |
| Ça va faire boom, tchiki boom, tchiki boom, tchiki |